COM (2002) 117 final
du 06/03/2002
Date d'adoption du texte par les instances européennes : 27/05/2002
Examen dans le cadre de l'article 88-4 de la Constitution
Texte déposé au Sénat le 15/03/2002Examen : 12/04/2002 (délégation pour l'Union européenne)
Justice et affaires intérieures
Mesures restrictives à l'encontre de certaines
personnes physiques ou morales liées à Oussama ben Laden et
abrogation de l'interdiction de certaines exportations et de vols vers
l'Afghanistan
Texte E 1959 - COM (2002) 117 final
(Procédure écrite du 12 avril 2002)
Il s'agit d'une proposition de règlement du Conseil présentée par la Commission européenne à la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001 et de la chute du régime des Taliban en Afghanistan.
Ce nouveau règlement, qui transposerait la résolution 1390 (2002) du 16 janvier 2002 du Conseil de sécurité des Nations unies sur le territoire de l'Union européenne, opère une distinction entre les personnes et les groupes liés au terrorisme international et le nouveau gouvernement d'Afghanistan pour ne sanctionner que les premiers. Il se substituerait ainsi à un précédent règlement (CE n° 467/2001) pris dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui gelait les avoirs financiers des Taliban et interdisait les vols et certaines exportations vers ce pays.
Ce nouvel instrument juridique a pour objet de geler les avoirs financiers des personnes et entités mentionnées en annexe et d'interdire de leur fournir des services liés à des activités militaires. Les personnes et entités mentionnées dans cette liste, qui devrait être actualisée par un comité des sanctions des Nations unies, sont liées à Oussama ben Laden, au réseau Al-Qaida et aux Taliban.
En outre, ce texte propose de supprimer les sanctions prises à l'encontre de l'Afghanistan à l'époque du gouvernement des Taliban et qui consistaient à interdire l'exportation de certaines marchandises et certains services, ainsi que des vols vers ce pays.
La délégation ne peut qu'être favorable à ce projet de règlement communautaire fondé sur une résolution des Nations unies et qui tire les conséquences du changement de régime intervenu récemment en Afghanistan. Dès lors, elle a décidé de ne pas intervenir sur ce texte.