THIEBAULT (M. ROGER) [SEINE-MARITIME].
N'a pas été réélu aux élections sénatoriales du 22 septembre 1968.
Questions orales :
M. Roger Thiébault expose à M. le ministre des transports que, selon des renseignements dignes de foi qui lui sont parvenus, la S.N.C.F. envisageait la fermeture de la ligne Beauvais-Le Tréport, et remplacerait le service actuel par autorails par un service routier. Il lui rappelle que, sur le tronçon de cette ligne, allant d'Abancourt au Tréport, la deuxième voie a été supprimée à la Libération, mais que, malgré cela, il reste encore en circulation huit services journaliers empruntés à la fois par des ouvriers, des étudiants et de nombreux voyageurs se rendant à Beauvais, à Paris et dans les diverses localités. Par ailleurs, durant la saison balnéaire, de très nombreux voyageurs venant de Paris et des villes voisines empruntent cette ligne pour venir sur les côtes de la Manche, Le Tréport en particulier, et il ne serait pas possible de les transporter par autocars. Compte tenu de cette situation, il lui demande, dans le cas où la S.N.C.F. proposerait cette suppression, de vouloir bien prendre toutes dispositions pour le maintien de cette ligne, comme cela s'est déjà produit pour d'autres régions et, en particulier, pour le département de la Seine-Maritime [7 mai 1968] (N° 857).- Réponse [23 juillet 1968] (p. 533).
M. Roger Thiébault demande à M. le ministre de l'économie et des finances s'il est exact que le Gouvernement envisage de diminuer partiellement la taxe de 5 p. 100 sur les salaires versée par les employeurs et, dans l'affirmative, si cette mesure ne risque pas de diminuer le montant des subventions que perçoivent les communes, provenant de ladite taxe [21 août 1968, J . O . du 27 août 1968] (N° 872).
Intervention:
Est entendu lors de la réponse de M. Jean de Lipkowski, secrétaire d'État aux affaires étrangères, à sa question orale N° 857 (cf. supra) [23 juillet 1968] (p. 533, 534).