POHER (M. ALAIN) [Val-de-Marne].
Réélu sénateur le 22 septembre 1968.
Élu président du Sénat [2 octobre 1968].
En qualité de président, préside la séance du 2 octobre 1968 ; son allocution de remerciement à l'occasion de son élection [2 octobre 1968] (p. 789). - Préside la séance du 4 octobre 1968; la séance du 8 octobre 1968. - Son discours inaugural dans lequel il souligne notamment l'importance des prochains travaux de la session et présente sa conception de la réforme du Sénat [8 octobre 1968] (p. 801 à 803). - Préside la séance du 10 octobre 1968 ; la séance du 23 octobre 1968 ; la séance du 24 octobre 1968. - Remercie M. Edgar Faure, ministre de l'éducation nationale, de sa brillante intervention devant le Sénat à l'occasion du débat sur le projet de loi d'orientation de l'enseignement supérieur [24 octobre 1968] (p. 895).- Préside la séance du 5 novembre 1968. - Prononce l'éloge funèbre de M. Ludovic Tron, sénateur des Hautes-Alpes, et de M. Marius Moutet, sénateur de la Drôme [5 novembre 1968] (p. 982 à 985). - Préside la 2 e séance du 7 novembre 1968 ; la séance du 14 novembre 1968. - Demande au Conseil constitutionnel, conformément au second alinéa de l'article 41 de la Constitution, de statuer sur l'exception d'irrecevabilité opposée par le Gouvernement aux conclusions du rapport de M. Darou sur la proposition de loi tendant à la reconnaissance de la qualité de combattant à certains militaires ayant servi en Afrique du Nord [19 novembre 1968] (p. 1112). - Préside la séance du 21 novembre 1968 ; la séance du 22 novembre 1968 ; la séance du 25 novembre 1968 ; la séance du 28 novembre 1968 ; la séance du 29 novembre 1968 ; la séance du 1 er décembre 1968 ; la séance du 2 décembre 1968 ; la séance du 3 décembre 1968 ; la séance du 5 décembre 1968 ; la séance du 11 décembre 1968 ; la séance du 16 décembre 1968; la séance du 18 décembre 1968 ; la 1 re séance du 19 décembre 1968 ; la 2 e séance du 19 décembre 1968 ; la séance du 20 décembre 1968. - Son allocution à l'occasion de la clôture de la première session ordinaire du Sénat pour 1968-1969 [20 décembre 1968] (p. 2290, 2291).
Questions orales :
M. Alain Poher expose à M. le ministre des affaires sociales : A. - Que le conseil d'administration de la caisse primaire centrale de sécurité sociale de la région parisienne a décidé arbitrairement, dans sa séance du 24 novembre 1967, la fermeture de la clinique chirurgicale d'Athis-Mons (Essonne) et cela à compter du 1 er janvier 1968, contrairement à des engagements formels qui avaient été pris précédemment par cet organisme ; B. - Que cette fermeture cause un grave préjudice aux assurés sociaux d'une région particulièrement déshéritée en établissements de ce genre où on ne compte que deux cliniques pour cent mille habitants ; C. - Que les motifs justifiant la décision ont été présentés avec beaucoup d'exagération et même une certaine partialité alors que les autorités locales et la chambre syndicale des médecins du département de l'Essonne estiment qu'il pourrait être porté remède aux inconvénients constatés en réalisant certains travaux de première urgence d'un coût modéré. Il lui demande en conséquence de prendre toutes dispositions pour annuler la décision de fermeture de la clinique chirurgicale d'Athis-Mons et de faire connaître les mesures qui pourraient être envisagées pour assurer le fonctionnement normal de ladite clinique tant que la région des cantons de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) et d'Athis-Mons (Essonne) n'a pas été dotée de moyens hospitaliers suffisants [13 décembre 1967] (N° 826). - Réponse [17 avril 1968] (p. 120, 121).
M. Alain Poher demande à M. le ministre des affaires étrangères de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour manifester, d'une façon pratique, la solidarité du peuple de France à l'égard des courageuses populations tchèques et slovaques qui défendent une nouvelle fois, trente ans après l'invasion hitlérienne, leur droit à la liberté. Il souhaite notamment être informé des dispositions qui seront prises par le Gouvernement français pour venir en aide immédiatement aux ressortissants de la République socialiste tchécoslovaque (étudiants, voyageurs, etc.) qui pourraient se trouver dans l'impossibilité de regagner le territoire de leur patrie, victime d'une inqualifiable agression [23 août 1968, J . O. du 27 août 1968] (N° 873).
Intervention :
Est entendu lors de la réponse de M. Yvon Bourges, secrétaire d'État aux affaires étrangères, chargé de la coopération, à sa question orale N° 826 (cf. supra ) [17 avril 1968] (p. 120, 121).