MINOT (M. PAUL) [Paris].
Est nommé membre de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, après déclaration d'urgence, portant statut de la radiodiffusion-télévision française [20 juin 1972].
Questions orales :
M. Paul Minot, inquiet du projet de construction d'un central souterrain des postes et télécommunications qui semble menacer sérieusement le dessin actuel du jardin des Tuileries, demande à M. le ministre des affaires culturelles s'il est exact que cette opération doive entraîner le massacre de 120 arbres et défigurer ainsi un site particulièrement précieux et une promenade appréciée aussi bien des touristes étrangers que des Parisiens. Si les auteurs du projet se réfèrent à celui de Le Nôtre, qu'il n'est pas question de contester, ils ne devraient pas oublier non plus que depuis près de deux siècles les jardins des Tuileries ont pris un nouvel aspect, que les arbres en sont un élément devenu indispensable et que leur transformation en une sorte de désert si harmonieux et si fleuri qu'il puisse devenir pose un grave problème. [25 mai 1972] (n° 1233). - Réponse [13 juin 1972] (p. 893, 894).
M. Paul Minot ayant pris note de la mise à la disposition des affaires culturelles par l'ordre de la Légion d'honneur du château d'Ecouen, demande à M. le ministre des affaires culturelles de bien vouloir lui confirmer que ce transfert ne modifiera en rien l'excellent projet de faire du château d'Ecouen un musée de la Renaissance qui pourrait, notamment, accueillir les réserves du musée de Cluny. Toute autre destination ne paraîtrait d'ailleurs pas conforme à l'esprit qui a inspiré le projet [30 mai 1972] (n° 1235). - Réponse [13 juin 1972] (p. 894). M. Paul Minot attire à nouveau l'attention de M. le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la protection de la nature et de l'environnement, sur la nuisance inadmissible que constituent les essais effectués dans certains garages et dans les rues avoisinantes de véhicules à deux roues, et notamment de motocyclettes à forte puissance. Ces essais provoquent, en particulier le samedi, un bruit de tonnerre permanent. C'est le cas de la rue de la Folie-Méricourt et de ses environs, dont les habitants sont au bord de la dépression sinon de la révolte. La préfecture de police, en dépit des écriteaux parfaitement inutiles qu'elle fait apposer, semble impuissante contre ce scandale. Il lui demande si M. Silence a les moyens de le faire cesser [13 juin 1972] (n° 1250). - Réponse [27 juin 1972] (p. 1239, 1240).
Interventions :
Est entendu au cours du débat sur la question orale de M. Pierre-Christian Taittinger ayant trait à une politique de prévention et de sécurité routières [25 avril 1972] (p. 179).- Est entendu lors de la réponse de M. Jacques Duhamel, ministre des affaires culturelles, à sa question orale n° 1233 (cf. supra) [13 juin 1972] (p. 894) ; à sa question orale n° 1235 (cf. supra) (p. 894). - Est entendu lors de la réponse de M. Jean-Louis Tinaud, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, à sa question orale n° 1250 (cf. supra) [27 juin 1972] (p. 1240).- Intervient dans la suite de la discussion du projet de loi de finances pour 1973, adopté par l'Assemblée nationale [24 novembre 1972]. - DEUXIÈME PARTIE. - MOYENS DES SERVICES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES. - EDUCATION NATIONALE. - Discussion générale. - Observations ayant porté sur l'enseignement du français et sur le projet de réforme qui le concerne (p. 2295, 2296). - Suite de la discussion [30 novembre 1972]. - AFFAIRES CULTURELLES. - Discussion générale. - Observations ayant porté essentiellement sur l'impérieuse nécessité de sauvegarder les monuments historiques et les sites, tout particulièrement de sauver « le vieux Paris du quartier du Marais et de l'île de la Cité si riches en vestiges du passé, d'être vigilant dans l'aménagement de la voie express sur la rive gauche de la Seine (p. 2553 à 2555) .