MARTIN (M. LOUIS) [Loire].
Interventions :
Intervient dans la discussion générale du projet de loi autorisant la ratification de la convention entre la Communauté économique européenne et les Etats africains, des Caraïbes et du Pacifique (et documents connexes), signée à Lomé le 28 février 1975 et l'approbation de l'accord interne relatif aux mesures à prendre et aux procédures à suivre pour l'application de la convention de Lomé entre les Etats africains, des Caraïbes et du Pacifique et la Communauté économique européenne et de l'accord interne relatif au financement et à la gestion des aides de la Communauté, fait à Bruxelles le 11 juillet 1975 [19 novembre 1975] (p. 3505, 3506). - Prend part à la discussion du projet de loi de finances pour 1976, adopté par l'Assemblée nationale. - Suite de la discussion [4 décembre 1975]. - DEUXIÈME PARTIE. - COOPÉRATION. - Intervient en tant que rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, rappelle les problèmes nouveaux et presque insolubles qui se posent à certains pays en voie de développement (conditions climatiques catastrophiques, augmentation du prix de l'énergie, etc.) (p. 4095) ; évoque les accords de Lomé ( ibid. ) souhaite que soient suivies les conclusions du rapport de synthèse présenté par le ministère de la coopération ( ibid. ) ; d'après ce rapport, la coopération doit être conçue non plus comme une assistance mais comme un élément constitutif d'un nouvel ordre économique mondial ( ibid. ) ce document souligne également qu'une répartition inégale. des ressources met en danger non seulement les plus démunis mais aussi l'humanité tout entière ( ibid. ) ; se déclare déçu par ce budget ( ibid. ) ; note en effet une diminution sensible en valeur réelle de l'effort de la France ( ibid. ) ; souligne l'écart qui se creuse entre les pays les plus pauvres et ceux qui peuvent exporter des matières premières à un prix correct ( ibid. ) ; suggère de favoriser plus avantageusement les pays dont le produit par habitant ne dépasse pas 120 à 130 dollars ( ibid. ) ; évoque l'action du fonds de solidarité franco-africain créé à la suite de la conférence de Bangui ( ibid. ) ; aborde les problèmes de l'assistance technique en personnel ( ibid. ) ; constate que l'enseignement utilise les deux tiers des effectifs ( ibid. ) ; évoque la sous-alimentation dont souffrent plusieurs populations (p. 4095, 4096) ; souligne que le niveau de la production agricole est tombé ces dernières années au-dessous de l'accroissement démographique dans de nombreux pays (p. 4096) ; évoque la lutte menée contre la sécheresse et contre ses conséquences (interventions du fonds d'aide et de coopération, aménagements des fleuves Sénégal et Niger et du lac Tchad) ( ibid. ) ; dans le domaine de la recherche, évoque l'activité de l'O. R. S. T. O. M. et du G. E. R. D. A. T. (office de recherche scientifique et technique d'outre-mer et groupement d'études et de recherches pour le développement de l'agronomie tropicale) ( ibid. ) ; souligne l'importance de la caisse centrale de coopération économique ( ibid. ) ; parle de la coopération technique militaire avec certains pays (Tchad, Côte-d'Ivoire, Gabon, Sénégal, Cameroun) ( ibid. ) ; formule des réserves à l'égard de l'octroi à certains pays de subventions de soutien budgétaire (ibid.). - Suite de la discussion [8 décembre 1975]. - ANCIENS COMBATTANTS. - Rend hommage à l'action de M. le secrétaire d'Etat en faveur des anciens combattants (p. 4260) ; évoque les différents problèmes qui subsistent (commémoration du 8 mai 1945, pension des veuves de guerre, égalité de la retraite du combattant, rapport constant, étude de la pathologie de la captivité, levée des forclusions, attribution de la carte du combattant aux anciens d'Afrique -du. Nord et attribution des insignes de la Légion d'honneur aux anciens de 1914-1918) (p. 4260, 4261).