MARTIN (M. HUBERT) [Meurthe-et-Moselle].
Question orale :
M. Hubert Martin appelle l'attention de M. le Premier ministre sur la situation très préoccupante de l'industrie dans le bassin de Briey, que traduit en particulier la baisse sensible du chiffre de la population que révèlent les premiers résultats connus du dernier recensement. Cette situation, qui a pris son origine dans la crise qui a affecté les mines de fer en 1963 et que celle qui a atteint ensuite la sidérurgie n'a fait qu'aggraver, appelle de la part des pouvoirs publics des mesures urgentes. Il lui demande en conséquence ce que compte faire le Gouvernement pour provoquer une revitalisation de ce secteur extrêmement sensible, et notamment pour : 1° maintenir en priorité les emplois existants dans l'agglomération d'Homécourt et le bassin minier; 2° implanter sur la zone industrielle lourde de Batilly, en voie d'être rendue opérationnelle, une ou plusieurs grosses industries, et sur la zone industrielle de Briey des industries plus légères ; 3° créer des emplois tertiaires par la décentralisation des services administratifs [29 avril 1975] (n° 1579). - Réponse [13 mai 1975] (p. 829 à 831).
Interventions :
Est entendu lors de la réponse de M. Michel Poniatowski à sa question orale n° 1579 concernant l'aide à ta création d'emplois dans le bassin de Briey (cf. supra ) [13 mai 1975] (p. 829, 830, 831). - Prend part à la discussion du projet de loi de finances pour 1976, adopté par l'Assemblée nationale. - Suite de la discussion [28 novembre 1975]. - DEUXIÈME PARTIE. - TRAVAIL ET SANTÉ. - SANTÉ. - Se félicite de ce que la sidérose ait été reconnue comme maladie professionnelle (p. 3889) ; souligne l'effort accompli par le Gouvernement en faveur des hôpitaux et annonce que son groupe votera ce budget (ibid.). - Suite de la discussion [3 décembre 1975]. - CULTURE. - Evoque le problème du choix des artistes appelés à décorer des édifices publics (p. 4019). - Suite de la discussion [5 décembre 1975]. - UNIVERSITÉS. - Estime mauvaise la situation des bibliothécaires universitaires (p. 4165) constate que de 1968 à 1975 les surfaces de bibliothèques ont augmenté de 80 p. 100, les effectifs étudiants de 50 p. 100, les charges de documentation de 50 p. 100 en francs constants (ibid.) ; or les crédits de fonctionnement n'augmenteront que de 9 p. 100 en 1976 ( ibid. ) ; demande à M. le secrétaire d'Etat combien de postes seront réellement mis à la disposition des bibliothèques universitaires sur ce budget ( ibid. ) ; déclare que ce n'est pas en créant 25 postes en 1975 et 40 en 1976 que l'on arrivera aux 3 700 agents nécessaires (p. 4166) ; évoque le cas de la bibliothèque universitaire de Nancy ( ibid. ).