LONGEQUEUE (LOUIS), sénateur de la Haute-Vienne (S).

Elu sénateur Je 25 septembre 1977.

NOMINATION

Est nommé membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées [6 octobre 1977].

INTERVENTIONS

- Projet de loi de finances pour 1978 (n° 87 ).

Deuxième partie :

Défense [29 novembre 1977] (p. 3229) : le débat très animé qui a eu lieu à l'Assemblée nationale sur le projet de budget de la défense : le rejet par la commission de la défense de l'Assemblée nationale des crédits d'équipement du budget ; l'opposition de M. Joël Le Theule, rapporteur spécial de la commission de la défense, et de M. Michel Debré, ancien Premier ministre ; l'intervention du Premier ministre pour obtenir un vote favorable de sa majorité. Les insuffisances de ce budget. Les crédits consacrés à l'instruction des unités de l'armée de terre. Le nombre d'heures de vol pour l'entraînement des pilotes. Le retard des commandes de matériel majeur. L'insuffisance des autorisations de programme. Les crédits du secrétariat général de la défense nationale (SGDN). (p. 3230) : le montant dérisoire de l'effort total de défense des ministères civils. L'absence de politique globale de défense. La déclaration du 1 er juin 1976 du Président de la République devant l'Institut des hautes études de la défense nationale sur la nécessité de préparer les Français à un éventuel conflit par la mise en place d'une défense civile. La quasi-inexistence de la défense civile. Le retard de parution du plan de défense non militaire. Les ambiguïtés du budget de la défense. Le débat sur la construction du - sixième sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) : le report de sa construction paraît constituer une remise en cause du principe de la dissuasion nucléaire, pilier de la politique de défense. L'insuffisance de l'argumentation tendant à expliquer ce report par la mise au point d'innovations. La remarque faite sur ce point par M. Michel Debré. La nécessité de maintenir en permanence deux SNLE en patrouille. Le droit du Sénat à l'information. Cite Thiers sur la nécessité d'une forte volonté de la part du Gouvernement pour soutenir la marine. Les assurances verbales données par le Premier ministre au terme du débat à l'Assemblée nationale. Les objectifs de la loi de programmation militaire du 19 juin 1976. Les perspectives inquiétantes pour l'armée de l'air, l'armée de terre et la marine. Le groupe socialiste ne votera pas le projet de budget de la défense.