LAMOUSSE (GEORGES), Sénateur de la Haute-Vienne (Soc.).
NOMINATIONS
Vice-président de la commission des affaires culturelles.
Est nommé membre suppléant de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi sur l'architecture [20 décembre 1976].
QUESTION
Question orale avec débat :
Discussion de la question n° 194 de M. Georges Cogniot, concernant la réforme du second cycle universitaire [1 er juin 1976] (p. 1473, 1474) : rappelle les principes et les options du parti socialiste en matière d'enseignement supérieur. La crise actuelle conséquence de la désorganisation chronique de l'enseignement secondaire. S'engager dans la voie d'un enseignement diversifié adapté à chaque cas individuel. L'échec des I. U. T. dû à une « professionnalisation » prématurée et mal fondée. A la conception utilitaire de l'enseignement s'oppose une conception humaniste tendant à une formation équilibrée et harmonieuse. Les quatre missions de l'enseignement supérieur : 1° la fonction honorifique, 2° le rôle culturel et l'éveil de l'esprit critique ; 3° la recherche, 4° l'acquisition et la maîtrise d'un métier. L'exemple des Etats-Unis et de l'Union soviétique. Nos universités ne permettent pas l'intégration des étudiants dans la vie active. La ségrégation sociale et anti-féministe de notre système.
INTERVENTIONS
Projet de loi portant approbation du VII e Plan de développement économique et social (n° 374). - Suite de la discussion [1 er juillet 1976]. Article unique (p. 2082) : son amendement n° 30 : nouvelle rédaction du paragraphe intitulé « La culture » (livre I er , chapitre II, section IV) ; non soutenu ; non retenu par le Gouvernement ; (p. 2095, 2096) : son amendement n° 77 : compléter in fine l'article unique de ce projet par un programme n° 28 destiné à assurer le développement culturel du pays ; non soutenu.
- Projet de loi de finances pour 1977 (n° 64).
Deuxième partie :
Education [2 décembre 1976] (p. 3846) : l'augmentation en francs constants du projet de budget de 1977 est nulle par rapport à celui da 1976 ; seuls les crédits militaires échappent à l'austérité; l'éducation n'est plus la priorité des priorités ; 95 p. 100 du budget consacrés aux dépenses de personnel; la promesse de la gratuité des transports scolaires est loin d'être réalisée ; la sécurité des enfants est mal assurée ; (p. 3847) : la durée des transports est trop longue ; l'organisation et la gestion des transports scolaires (associer l'administration, les usagers et les enseignants à la gestion, favoriser les régies directes, agir auprès des constructeurs) ; la dimension des établissements d'accueil à l'entrée du second degré ; l'enseignement du Français ; l'initiation au latin avant la quatrième ; le problème de la formation des maîtres; veiller à leur formation morale et civique plus encore qu'à leur formation professionnelle ; la guerre feutrée menée contre les écoles normales départementales.
Culture [10 décembre 1976], rapporteur pour avis (cinéma, théâtre) (p. 4195) : le budget des théâtres ; les théâtres nationaux ; la conservation du répertoire ; la qualité des spectacles et la fréquentation de l'opéra ; l'abandon du caractère national et démocratique de ce type de spectacle ; la Comédie française ; la restauration de la salle Richelieu ; le nombre insuffisant de spectateurs effectifs par rapport à celui des spectateurs potentiels ; le théâtre de Chaillot est devenu un théâtre garage ; la transformation de l'Opéra comique en opéra studio ; la situation financière des théâtres municipaux ; la diminution des crédits du plateau Beaubourg au profit des autres activités culturelles ; coordonner les théâtres privés avec les théâtres nationaux et les théâtres privés entre eux ; la décentralisation dramatique ; les centres dramatiques- existants ne suffisent pas à couvrir le territoire national ; l'allégement de la participation des collectivités au fonctionnement de ces centres ; les projets de chartes culturelles à établir entre l'Etat et les régions ; un budget insuffisant; (p. 4197) : les exigences du maintien de la culture française dans le monde ; la crise du cinéma ; arrêter l'hémorragie de spectateurs ; la baisse de la fréquentation des salles projetant des films pornographiques ou d'incitation à la violence ; quant le fonds de soutien à l'industrie cinématographique recevra-t-il le produit des taxes qui lui sont destinées ? Certains crédits augmentent de façon satisfaisante (I. D. H. E. C., cinémathèques...) ; l'Etat doit multiplier ses actions ; la commission réclame des crédits supplémentaires en faveur de la direction de la musique et des théâtres municipaux non subventionnés.- Examen des crédits (p. 4212) : demande une subvention pour les douze théâtres lyriques municipaux que ne bénéficient d'aucune aide de l'Etat.