CROZE (PIERRE), sénateur des Français établis hors de France (UREI).
NOMINATIONS
Membre de la commission des affaires économiques et du Plan.
Membre suppléant de l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe.
QUESTIONS
Question orale :
N° 2370, posée le 19 décembre 1978 (p. 5023), à M. le Premier ministre : l'enseignement technique (enseignement technique français à l'étranger).
Questions orales avec débat :
N° 63 de M. Jean Péridier, n° 69 de M. Serge Boucheny et n° 70 de M. Claude Mont : la politique de la France en Afrique. - Discutées le 16 juin 1978 (p. 1450) : l'inquiétude devant les conflits en Afrique : une situation comparable à celle qu'a connue l'Europe avant la Deuxième Guerre mondiale ; l'abandon de Munich. La nécessité pour les Occidentaux d'arrêter l'expansion soviétique. Le retour en France des derniers parachutistes du 2 e REP, leur mission terminée. Les progrès de l'influence soviétique en Afrique : l'Angola, l'Ethiopie. Les erreurs commises par les Occidentaux. Les difficultés de l'URSS dans la Corne de l'Afrique. La présence à là dernière conférence franco-africaine de Paris, aux côtés des pays « modérés », de pays prétendus marxistes comme le Congo, le Bénin ou la Guinée. La prise de conscience de l'Afrique. La prétendue corruption des régimes soutenus par la France en Afrique. Le temps nécessaire pour que ces jeunes nations deviennent des démocraties. Les cinq cents ethnies africaines; les antagonismes de toutes sortes. (p. 1451) : la formule « l'Afrique aux Africains » : le refus des ingérences étrangères. Le développement nécessaire de l'assistance économique. La sécurité des investissements. L'ampleur de la solidarité française en faveur de l'Afrique. La contribution de la France à l'effort en faveur de la paix.
INTERVENTIONS
- Déclaration de politique générale du Gouvernement (n° 323). - Débat [11 mai 1978] (p. 784) : la nécessité de construire l'Europe, de développer les exportations françaises. Le rôle des Français établis à l'étranger. L'augmentation du nombre des expatriés temporaires. Le groupe de travail présidé par M. Bettencourt en 1975 ; les recommandations qu'il a formulées. Les problèmes de sécurité physique ; les événements de Zouerate, les incidents au Tchad, à Djibouti et en Argentine. La scolarisation des enfants français à l'étranger. L'extension de la loi relative à la sécurité sociale ; les mises au point nécessaires. La situation des salariés dont les employeurs étrangers refusent de participer au règlement des cotisations. L'impossibilité d'adhérer individuellement aux ASSEDIC, les sociétés étrangères n'y adhérant pas, sauf exception. (p. 785) : la situation des handicapés français ; les coopérants culturels et techniques.
- Projet de loi de finances pour 1979 (n° 73, 1978-1979).
Deuxième partie :
Affaires étrangères. - Suite de la discussion [24 novembre 1978] (p. 3664) : présente l'intervention de M. Paul d'Ornano . L'effort en faveur des postes diplomatiques et consulaires. Les interventions publiques : l'aide aux Français nécessiteux de l'étranger. L'indemnisation des Français de l'étranger victimes d'événements politiques. L'insuffisance des crédits relatifs aux émissions radiophoniques vers l'étranger ; la nécessité de faire appel à la redevance sur les postes de télévision. Le manque d'intérêt des programmes diffusés et l'absence totale des émissions à destination de l'Amérique du Sud et de l'Extrême-Orient. Rend hommage à Radio-France internationale. Le budget de la direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques. La scolarisation des enfants français à l'étranger. L'intérêt limité porté par les citoyens français aux affaires internationales. Les principes de la politique étrangère de la France : le maintien de l'indépendance française; la non-ingérence; la détente ; le désarmement. L'initiative prise par le Président de la République de proposer à la tribune de l'ONU une nouvelle approche du problème du désarmement. La participation de la France à la conférence de Genève. (p. 3665) : la menace que constitue pour l'Europe l'arsenal nucléaire et conventionnel de l'empire soviétique. Les négociations d'Helsinki. Le protocole sur la libre circulation des hommes et des idées. L'échec de la conférence de Belgrade. Le rôle modérateur de la France. Les relations de la France avec l'Afrique. Le problème de ses rapports avec l'Algérie ; la caducité des accords d'Evian, proclamée par le Président de la République. La pénétration soviétique en Afrique. Les interventions françaises au Zaïre, au Tchad et en Mauritanie. Les hésitations des Etats-Unis. Les problèmes de l'Afrique australe. La fin du pouvoir blanc en Rhodésie. L'Afrique du Sud : l'importance stratégique de la route maritime du Cap de Bonne-Espérance.' Les espoirs fondés dans l'installation d'un régime modéré en Afrique du Sud. Le risque d'instauration d'une nouvelle dictature. (p. 3666) : les problèmes ethniques de l'Afrique du Sud. La création éventuelle d'une fédération. Le Moyen-Orient : le courage du président égyptien. Le rôle prépondérant joué par la diplomatie américaine dans la conclusion d'un traité. La dénonciation de ce traité par certains pays arabes. L'attaque syrienne au Liban. Le déchaînement des oppositions en Iran. Le réalisme des nouveaux dirigeants chinois. L'exode des Vietnamiens. La signature du traité sino-japonais : un échec pour l'Union soviétique. Le Japon, intermédiaire entre l'Occident et la Chine. Les réactions prévisibles de l'Union soviétique.