COGNIOT (M. GEORGES) [Paris].
Interventions :
Est entendu au cours du débat sur la question orale de M. Jean Francou relative à l'enseignement des langues régionales [8 avril 1975] (p. 337, 338). - Est entendu au cours du débat sur les questions orales jointes de MM. Jean Colin, Jean Nayrou, Adolphe Chauvin, Fernand Lefort et Pierre Carous concernant les charges et ressources des collectivités locales [21 mai 1975] (p. 990 à 992). - Intervient dans la discussion du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, relatif à l'éducation [27 juin 1975]. - Dépose avec plusieurs de ses collègues une motion tendant à opposer la question préalable à l'examen de ce projet de loi (p. 2208 à 2212, 2213). - Discussion générale (p. 2228). - Discussion des articles [28 juin 1975]. - Art. 1 er : soutient l' amendement de Mme Marie-Thérèse Goutmann et plusieurs de ses collègues présentant un exposé des principes fondamentaux nécessaires à l'éducation (p. 2239, 2240) ; Art. 2 : répond à M. Jacques Henriet qu'il est vain de disserter sur les inégalités d'origine génétique existant entre les individus tant que les inégalités d'origine sociale n'auront pas été réduites à néant (p. 2247) ; Art. 3 : son amendement proposait de remplacer le texte de cet article par les dispositions suivantes : « 1. Le tronc commun de promotion éducative constitue la pièce maîtresse de l'école fondamentale unifiée, Obligatoire à partir de l'âge de six ans, il succède à l'école maternelle et prépare soit à des études générales continuées, soit à une formation professionnelle. Le tronc commun comprend neuf classes successives, ainsi désignées : cours préparatoire, classes 2, 3 à 9. Les établissements du tronc commun seront appelés collèges. 2. Le tronc commun suppose l'élimination de toutes différences entre sections de niveau inégal. Tous les élèves y accomplissent ensemble leurs études selon les mêmes programmes. 3. La lutte contre les retards scolaires est un aspect décisif de la lutte contre la ségrégation sociale. Des plans successifs aboutiront à ce que la quasi-totalité des élèves suivent une scolarité sans redoublement en restant au sein des classes communes et en parvenant au niveau requis pour entrer dans l'une des sections du cycle terminal du second degré. 4. Le tronc commun est le degré par excellence où tous les élèves doivent acquérir à la fois : une éducation linguistique ( langue maternelle, langues étrangères ) ; une éducation mathématique; une éducation dans le domaine des sciences de la nature et de la vie ; une éducation dans le domaine de certaines sciences humaines ( histoire, géographie, économie ) ; une éducation technologique théorique et pratique ; une éducation artistique; une éducation physique et sportive ; une éducation civique et morale. Les différents éléments de cette éducation seront combinés entre eux et dosés à chaque niveau en fonction de l'âge des enfants. » (ibid.) ; estime que l'enseignement des sciences de la nature devrait comporter une dimension historique (p. 2248). - Intervient dans la discussion du projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale après déclaration d'urgence, portant modification des articles 14 et 29 de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur [30 juin 1975]. - Discussion générale (p. 2337, 2338). - Intervient dans la discussion de la proposition de loi, adoptée par l'Assemblée nationale, relative à l'emploi de la langue française [23 octobre 1975]. - Discussion générale (p. 3038 à 3040). - Prend part à la discussion du projet de loi de finances pour 1976, adopté par l'Assemblée nationale. - Discussion générale [2 décembre 1975]. - DEUXIÈME PARTIE. - INDUSTRIE ET RECHERCHE. - Estime que la recherche n'a bénéficié d'aucune priorité depuis cinq ans (p. 3979) ; en raison de la défaillance du financement public, la part de la dépense de recherche et de développement dans la production intérieure brute a baissé (p. 3979, 3980) ; le taux français largement inférieur à 2 p. 100 ne soutient pas la comparaison avec les taux des grands pays (p. 3980) ; évoque la détresse actuelle des laboratoires ( ibid. ) ; examinant la situation du C. N. R. S., dénonce les accords conclus par le Centre avec Rhône-Poulenc ( ibid. ) ; déclare que ce sont les monopoles géants qui programment la recherche et que la science, comme l'enseignement a besoin d'être démocratisée ( ibid. ) ; critique la « filialisation » des activités de production du C. E. A. ( ibid. ) ; déclare qu'il ne s'agit là que d'un exemple de plus de privatisation des services publics ( ibid. ) ; note que la participation du commissariat dans Framatome est inférieure au 34 p. 100 de la minorité de blocage ( ibid. ) ; craint les conséquences de la privatisation de la production sur le plan de la sécurité et du niveau des effectifs employés (p. 3981) ; déclare que les intérêts privés qui ne se soucient que du rendement à court terme et du profit immédiat veulent « dévoyer » la science fondamentale et la recherche -de base ( ibid. ) ; dénonce la discrimination qui s'opère entre les laboratoires où prédominent les recherches appliquées et les autres (ibid.). - Suite de la discussion [5 décembre 1975]. - EDUCATION. - Evoque les problèmes de la formation des enseignants dit second degré (p. 4134) ; estime que c'est au Parlement de définir les modalités de cette formation ( ibid. ) ; déplore une baisse de qualité du recrutement ( ibid. ) ; estime que les titulaires de la maîtrise du C. A. P. E. S. ou de l'agrégation tendent à être exclus des postes de collèges ( ibid. ) ; or, face aux besoins, il est possible de concilier la titularisation des auxiliaires avec le maintien de la mise au concours du même nombre de postes aux I. P. E. S., au C. A. P. E. S. et à l'agrégation ( ibid. ) ; estime que les personnels de l'enseignement technique sont eux aussi maltraités et demande notamment la revalorisation indiciaire du corps des professeurs techniques adjoints ( ibid. ) ; souhaite que même les futurs instituteurs primaires fréquentent l'enseignement supérieur ( ibid. ) ; évoque le problème de la politique à l'école ( ibid. ) ; déplore les mauvaises conditions de travail du corps enseignant (locaux vétustes, classes surchargées, manque d'équipements pédagogiques) ( ibid. ) ; note une régression de 22,5 p. 100 des autorisations de programme ( ibid. ) ; constate en même temps que la dotation de l'enseignement privé s'accroît (p. 4135) ; proclame que la liberté dans l'éducation est son principal souci ( ibid. ) ; déclare que cette liberté suppose la faculté d'étudier les langues et les cultures régionales ( ibid. ). - Répète à M. le ministre ses questions qu'il estime être restées sans réponse (fixation par la loi du régime de formation des enseignants du second degré et des modalités de fonctionnement des établissements scolaires, revendications corporatives de la catégorie A, revalorisation indiciaire des professeurs techniques adjoints, desserrement des effectifs des classes) (p. 4151) ; se défend d'avoir méconnu les effets du plan de soutien en ce qui concerne les constructions scolaires (p. 4151, 4152) ; évoque les raisons du transfert d'une partie des crédits des I. P. E. S. sur les bourses de l'enseignement supérieur (p. 4152) ; parle des incidents survenus au lycée Lavoisier ( ibid. ). - UNIVERSITÉS. - Evoque la situation de la recherche propre des universités (p. 4163) ; estime que cette recherche, privée de ressources par l'Etat, est obligée de s'asservir aux grands intérêts privés ( ibid. ) ; cite M. Louis de Broglie ( ibid. ) ; s'indigne de ce que le contenu de la formation des enseignants du second degré soit défini en dehors des universités ( ibid. ) ; déclare que le budget nouveau cautionne le budget de récession de l'année qui s'achève (p. 4164) ; déplore le transfert à Lyon de l'école normale supérieure de Saint-Cloud ( ibid. ) ; réclame la revalorisation des heures complémentaires et de la prime de recherche ( ibid. ) ; évoque l'insécurité et la sous-rétribution des contractuels, la situation grave du Muséum d'histoire naturelle ( ibid. ) ; constate que la proportion des boursiers est près de moitié moindre -que la proportion de 1963-1964 ( ibid. ) ; déplore le refus du Gouvernement d'accorder une allocation d'études aux étudiants socialement défavorisés ( ibid. ).