Appartenance politique :
Membre du Groupe Union Centriste
État civil :
Né le 18 avril 1938
Décédé le 17 décembre 2010
Profession :
responsable d'entreprise
Département :
Rhône
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

MOULINIER (Jacques)

Né le 18 avril 1938 à Lyon (Rhône)

Décédé le 17 décembre 2010 à Lyon (Rhône)

Sénateur du Rhône de 2003 à 2004

Fils de médecin lyonnais, Jacques Moulinier effectue ses études au collège et au lycée Saint-Marc, dans le 2e arrondissement de Lyon, avant d'entrer à la faculté de droit et de sciences économiques de Lyon, tout en étant élève de l'IEP de Lyon. A l'issue d'un brillant parcours universitaire, dont il sort docteur en sciences économiques, Jacques Moulinier rejoint l'entreprise familiale fondée par son grand-père maternel : il est attaché de direction des laboratoires pharmaceutiques Henri-Vial de 1964 à 1971, avant d'en devenir président directeur général, fonction qu'il occupe jusqu'en 2004.

Parallèlement, son parcours politique débute en 1965, lorsqu'il rejoint le Centre démocrate de Jean Lecanuet. Sous des appellations diverses, il occupe à plusieurs reprises des responsabilités importantes au sein des mouvements centristes, aussi bien à la fédération de Lyon qu'au niveau national, où il est membre du bureau politique. Sa carrière politique proprement dite débute en 1977, lorsque, à la suite du décès de Louis Pradel, il est élu conseiller municipal. D'abord chargé de l'urbanisme, il s'occupe ensuite du développement économique et international puis des nouvelles technologies de la communication. Sous le mandat du centriste Francisque Collomb, il devient vice-président de la communauté urbaine de Lyon (1983), puis adjoint au maire lors de l'élection du RPR Michel Noir en 1989. L'élection du socialiste Gérard Collomb en 2001 met un terme à ses fonctions municipales, même si l'ancien adjoint reste impliqué dans le développement local au travers du conseil de développement de la communauté urbaine du Grand Lyon, dont il est président délégué d'avril 2001 à juillet 2003.

A l'échelle nationale, la carrière politique de Jacques Moulinier prend forme en septembre 1995, lorsqu'il est candidat aux élections sénatoriales dans le Rhône. Il est classé en cinquième position sur la liste d'Union de la majorité présidentielle conduite par Michel Mercier, qui obtient quatre sièges à l'issue du scrutin. Mais le décès, en cours de mandat, du gaulliste Emmanuel Hamel amène Jacques Moulinier à lui succéder le 5 novembre 2003, moins d'un an avant la fin de son mandat. A son arrivée au Palais du Luxembourg, il rejoint le groupe de l'Union centriste et siège à la commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. S'il n'intervient qu'une seule fois dans l'hémicycle pour prendre la parole, le sénateur du Rhône dépose des propositions de loi tendant à protéger les noms des collectivités locales sur Internet (12 mai 2004), à instaurer un service garanti pour les transports publics réguliers de voyageurs (3 décembre 2003), et une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur le rôle des centrales d'achat dans la fixation des prix à la consommation et les délocalisations d'entreprises (30 avril 2004). Par ailleurs, il adresse deux questions écrites au ministre de l'économie, des finances et de l'industrie : la première, datée du 25 décembre 2003, concerne l'application des sanctions fiscales de l'article 1729 du code général des impôts ; la seconde porte sur le montant de la ligne de la déclaration de revenus « dons acquittés aux personnes en difficulté » (15 avril 2004). Son unique intervention en séance a lieu lors de l'examen en deuxième lecture du projet de loi relatif aux libertés et responsabilités locales : le 30 juin 2004, lors de la discussion de l'article 40, exposant la procédure d'élaboration des schémas départementaux d'organisation sociale et médico-sociale, il soutient l'amendement n° 228 de M. Michel Mercier, visant à intégrer l'avis du comité régional dans l'élaboration des schémas départementaux.

A l'issue de cette première expérience sénatoriale, alors qu'il est âgé de 64 ans, Jacques Moulinier décide de ne pas se représenter aux élections de l'automne 2004. Jacques Moulinier poursuit son engagement en s'investissant dans deux associations : Eccly (Espace culturel du christianisme à Lyon), dont il est président à partir de 2004, et Habitat et humanisme, dont il devient le président en 2007.

Il meurt brutalement, le 17 décembre 2010, à l'âge de 72 ans.

Sénateur le 5 novembre 2003 (en remplacement de M. Emmanuel Hamel, décédé)
Fin de mandat le 30 septembre 2004 (ne se représente pas)

Membre de la commission des affaires économiques
Membre du Groupe Union Centriste

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Jacques MOULINIER

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