Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès
État civil :
Né le 25 mai 1917
Décédé le 28 décembre 1991
Profession :
Gérant de socièté d'édition
Département :
Hauts-de-Seine
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

FONTENAU (Jean, Léon, Francis)

Né le 25 mai 1917 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)

Décédé le 28 décembre 1991 à Clamart (Hauts-de-Seine)

Sénateur des Hauts-de-Seine de 1976 à 1977

Né dans les Hautes-Pyrénées où son père avait été affecté spécial à l'arsenal de Tarbes durant la Première guerre mondiale, Jean Fonteneau passe toute sa jeunesse à Saint-Nazaire, où il obtient un brevet de modeleur mécanicien en juillet 1932 à l'école industrielle et commerciale de Saint-Nazaire. A seize ans, il entre comme ouvrier à l'atelier de modelage de la société des fonderies de Saint-Nazaire puis rejoint le chantier de construction navale de Penhoët comme apprenti dessinateur. En 1934, il adhère à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), dont il devient président de la fédération départementale de Nantes en 1936. En septembre 1937, il est appelé à effectuer son service militaire en tant que matelot dessinateur sur le cuirassé Strasbourg. En janvier 1940, il est affecté sur le cuirassé Jean-Bart et participe à l'évasion de celui-ci en juin 1940. Démobilisé à Casablanca en août 1940, il devient responsable de la JOC en Afrique du Nord où il reste jusqu'à la fin de la guerre.

Rentré en métropole en 1945, il travaille au secrétariat général de la JOC puis adhère en 1946 au mouvement des républicains populaires (MRP), dont il est secrétaire général adjoint de 1946 à 1962 et responsable de l'organisation du mouvement. En 1959, il est élu au conseil municipal de Clamart, dont il est maire adjoint, chargé des sports et de la jeunesse. En 1965, il devient maire de Clamart et le reste jusqu'en 1987. De 1972 à 1976, il est secrétaire général du centre national des élus municipaux et départementaux et est responsable de l'édition de la revue « Communes modernes ». Parallèlement, il est vice-président de l'Association des maires de France de 1972 à 1983. De 1971 à 1976, il siège également au conseil d'administration du district de la région parisienne, puis au conseil régional d'Ile-de-France de 1976 à 1985.

À la suite à la nomination du sénateur André Fosset en tant que ministre de la qualité de la vie dans le gouvernement de Jacques Chirac le 12 janvier 1976, Jean Fonteneau est proclamé sénateur des Hauts-de-Seine le 13 février 1976. Au palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès (UCDP) et est membre de la commission des affaires culturelles. Au sein de la Haute assemblée, il intervient en mai 1976 en qualité de rapporteur sur le projet de loi portant sur la possibilité pour les citoyens andorrans d'accéder aux différents corps et emplois de personnels non enseignants relevant du ministre de l'éducation nationale. Lors de l'examen du projet de loi de finances pour 1977, il prend la parole pour demander la création de postes supplémentaires d'animateurs dans les centres sociaux et culturels et défendre en particulier les crédits alloués au Fonds jeunesse et éducation populaire (FONJEP). Lors des élections sénatoriales de septembre 1977, il est à nouveau candidat sur la liste UCDP menée par André Fosset, mais celle-ci ne reportant qu'un seul siège, Jean Fonteneau n'est pas réélu.

Au printemps 1978, investi par l'Union pour la démocratie française (UDF), il se présente aux élections législatives et est élu député dans la douzième circonscription des Hauts-de-Seine et le reste jusqu'à la fin anticipée de la législature en mai 1981. À l'Assemblée nationale, Jean Fonteneau adhère au groupe de l'UDF et est membre de la commission des affaires culturelles et sociales. En 1978, il est également nommé membre de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi réglementant la publicité extérieure et les enseignes. En 1980, il devient en outre membre de la délégation parlementaire pour les problèmes démographiques. Au nom de la commission des affaires culturelles et sociales, il est rapporteur pour avis en 1978 sur le projet de loi portant modification des dispositions du code du travail relatives aux conseils de prud'hommes puis rapporteur pour avis de la partie travail et participation - population dans le cadre de l'examen des projets de loi de finances pour 1979, 1980 et 1981. En janvier 1980, il est aussi l'auteur d'une proposition de loi tendant à réglementer les manifestations donnant lieu à vente ou échange d'objets anciens ou d'occasion. Le 21 juin 1980, il vote pour la loi Peyrefitte (projet de loi renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes). De nouveau candidat lors des élections législatives de juin 1981, il est battu par le candidat socialiste, Georges Le Baill.

Le 28 octobre 1981 au matin, il est victime d'une tentative d'attentat anonyme, une sacoche contenant une grenade défensive quadrillée ayant été déposée près de sa voiture. Lorsqu'il découvre la grenade dans la sacoche, Jean Fonteneau a le réflexe de courir et l'explosion de la grenade ne provoque que des dégâts matériels, les éclats n'endommageant que le mur et le portail du garage.

Jean Fonteneau décède le 28 décembre 1991 dans sa soixante-quinzième année. Ses obsèques sont célébrées le 6 janvier 1992 en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Clamart. Il a publié deux ouvrages aux Éditions ouvrières : « Le conseil municipal, le maire et les adjoints » et « Les institutions politiques de la France ». Il était chevalier dans l'ordre la Légion d'honneur et dans l'ordre des Palmes académiques.

Sénateur le 12 janvier 1976 (en remplacement de M. André FOSSET, nommé membre du Gouvernement)
Fin de mandat le 2 octobre 1977 (non réélu)

Membre de la commission des affaires culturelles
Membre du Groupe de l'Union Centriste des Démocrates de Progrès

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Jean FONTENEAU

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