Appartenance politique :
Membre du Groupe socialiste
État civil :
Né le 5 octobre 1935
Décédé le 27 mai 2013
Profession :
Artisan
Département :
Lot
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

COSTES (Marcel)

Né le 5 octobre 1935 à Figeac (Lot)

Décédé le 27 mai 2013 à Figeac (Lot)

Sénateur du Lot de 1983 à 1992

Marcel Costes voit le jour le 5 octobre 1935 à Figeac, cité du Lot située sur le Célé, à laquelle il reste fidèle jusqu'à son dernier souffle. Fils d'un employé de commerçant, il fréquente l'école communale de sa ville natale.

Il débute sa carrière professionnelle comme ouvrier à Ratier-Figeac, entreprise de sous-traitance aéronautique spécialisée dans la fabrication d'hélices. Par la suite, il devient artisan carrossier et crée sa propre entreprise. Dans le même temps, il l'est l'un des joueurs majeurs de l'équipe de rugby du groupe sportif figeacois.

Marcel Costes s'engage également dans la vie publique de son territoire natal enraciné à gauche : il milite tout au long de son existence au sein de la Section française de l'internationale ouvrière puis du Parti socialiste. Il devient ainsi membre de la commission exécutive de la fédération socialiste du Lot en 1973.

Candidat à Figeac en mars 1971 sur la liste socialiste dirigée par Georges Juskiewenski, maire inamovible depuis 1947 et ancien député, il est élu conseiller municipal. Il siège dès lors sans interruption au conseil municipal de la sous-préfecture du Lot jusqu'en 1995. Il exerce même la responsabilité de premier adjoint au maire à partir de 1977, année qui voit la conquête du fauteuil majoral par le socialiste Martin Malvy, vice-président du Conseil général du Lot.

Marcel Costes ne se contente pas de son mandat municipal. Il représente également sa cité natale à l'assemblée départementale. Il est en effet élu conseiller général du canton de Figeac-ouest lors d'une élection cantonale partielle organisée en 1974 à la suite du décès brutal de Georges Juskiewenski, titulaire du siège sans discontinuer depuis 1945. Il exerce la vice-présidence du Conseil général du Lot de 1976 à 1992. Il préside par ailleurs le syndicat intercommunal à vocations multiples de Figeac-ouest.

Fort de son enracinement dans la vie politique lotoise, Marcel Costes sollicite un mandat parlementaire : il se porte candidat aux élections sénatoriales du 25 septembre 1983 sous l'étiquette du Parti socialiste. Il réunit 218 des 592 suffrages exprimés au premier tour, lors duquel l'ancien ministre Maurice Faure, maire de Cahors et président du Conseil général du Lot, est élu avec 413 voix sous l'étiquette du Mouvement des radicaux de gauche. En recueillant au second tour 324 des 591 suffrages exprimés, soit 57 voix de plus que le candidat du Rassemblement pour la République, le maire de Souillac Alain Chastagnol, Marcel Costes devient sénateur du Lot.

Au Palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe socialiste. Il siège à la commission des affaires économiques pendant toute la durée de son mandat. En outre, il est membre de la commission d'enquête crée en 1991 afin de déterminer les conditions d'application et les conséquences de la réglementation communautaire concernant la filière laitière.

Très absorbé par ses mandats locaux, le sénateur du Lot fait preuve d'une grande discrétion pendant son séjour à la Haute assemblée. Il ne prend ainsi pas une seule fois la parole en séance publique de 1983 à 1992. De même, il ne procède à aucun dépôt législatif en son nom propre.

Il cosigne en revanche toute une série de propositions de loi présentées par des collègues socialistes. Marcel Costes, qui a accompli ses obligations militaires au cours de la guerre d'Algérie, se préoccupe plus particulièrement de la situation des anciens combattants. Il cosigne ainsi des propositions de loi sur l'attribution du bénéfice de la campagne double aux fonctionnaires anciens combattants d'Afrique du Nord (1984), les pensions d'invalidité accordées aux prisonniers de guerre déportés du camp de Rawa-Ruska (1985), l'attribution de la carte de combattant volontaire de la Résistance (1986), la prise en compte de la durée du séjour des anciens combattants en Afrique du Nord de 1952 à 1962 pour une retraite anticipée ou l'attribution aux veuves de combattants de la qualité de ressortissantes de l'Office national des combattants leur vie durant (1987). L'élu lotois participe par ailleurs au dépôt de propositions de lois sur des sujets très divers : la réforme de la dotation globale d'équipement des communes (1985), la création d'un Conseil national de prévention de la délinquance (1987), la procréation humaine médicalement assistée (1988), le droit des étudiants à accéder à l'emprunt (1990), le statut d'objecteur de conscience (1991) et la création d'un contrat de partenariat civil (1992).

S'il s'abstient en 1988 sur la loi relative au revenu minimum d'insertion, il vote en 1992 la loi constitutionnelle ajoutant à la Constitution un titre : « De l'Union européenne ».

En mars 1992, à six mois de briguer un second mandat sénatorial, il perd son siège de conseiller général du canton de Figeac-ouest. Candidat du parti socialiste, il ne recueille en effet au second tour que 47,60 % des suffrages exprimés contre 52,40 % à son adversaire divers droite, le vice-président du Conseil régional de Midi-Pyrénées Serge Juskiewenski, fils de l'ancien député-maire de Figeac.

Très marqué par cette défaite dans un canton détenu par les socialistes depuis la Libération, Marcel Costes décide alors de ne pas se représenter lors des élections sénatoriales du 27 septembre 1992. Il quitte ainsi le Palais du Luxembourg au terme d'un unique mandat.

Il conserve toutefois ses fonctions d'adjoint au maire à Figeac auprès de Martin Malvy jusqu'en juin 1995. C'est dans sa chère cité natale qu'il s'éteint le 27 mai 2013, à l'âge de soixante-dix-sept ans, des suites d'une longue maladie.

Elu le 25 septembre 1983
Fin de mandat le 1er octobre 1992 (ne se représente pas)

Membre de la commission des affaires économiques
Membre du Groupe socialiste

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Marcel COSTES

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