Appartenance politique :
Membre du Groupe des Républicains et Indépendants
État civil :
Né le 3 février 1927
Décédé le 14 février 2013
Profession :
Ingénieur EDF
Département :
Haute-Garonne
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

CAVAILLE (Marcel)

Né le 3 février 1927 à Lisle-sur-Tarn (Haute-Garonne)

Décédé le 14 février 2013 à Saint-Jean (Haute-Garonne)

Sénateur de la Haute-Garonne de 1971 à 1974

Secrétaire d'Etat aux transports de 1974 à 1978

Secrétaire d'Etat au logement de 1978 à 1980

En 1948, âgé de 21 ans, Marcel Cavaillé entre à Electricité de France (EDF) où il gravit les échelons de l'entreprise pour devenir ingénieur en 1956. Demeurant à Toulouse, il est élu, de 1962 à 1968, suppléant du député Pierre Baudis, apparenté au groupe des Républicains indépendants au Palais-Bourbon. Parallèlement, il est élu conseiller municipal et adjoint au maire de Toulouse en 1965 sur une liste commune groupant le parti socialiste, les indépendants, le MRP et le parti radical-socialiste. Marcel Cavaillé est alors désigné comme adjoint au maire chargé du service des élections, des affaires militaires et de la gestion des parkings. Candidat aux élections municipales sur la liste conduite par Pierre Baudis en mai 1971, Marcel Cavaillé est troisième adjoint au maire, délégué aux oeuvres sociales, aux cantines scolaires et aux foyers de personnes âgées.

La même année, il se présente aux élections sénatoriales dans le département de la Haute-Garonne. Celles-ci apparaissent plutôt ouvertes. D'une part, parmi les trois sénateurs sortants qui, tous, appartenaient au parti socialiste, seul André Méric se représente - Léon Messaud n'ayant pas voulu renouveler son mandat et Charles Suran étant décédé. D'autre part, les élections municipales du mois de mai ont marqué le recul du parti socialiste dans le département et lui ont fait perdre des voix parmi les 1 602 grands électeurs du département. Quatre listes sont en lice, représentant un large éventail politique : la majorité gouvernementale, les socialistes, les radicaux-socialistes et les communistes. Marcel Cavaillé conduit la première et se veut le porte-parole de « tous les administrateurs municipaux préoccupés, sans sectarisme, du développement de leurs communes, du bien-être de leurs habitants, et essentiellement soucieux d'efficacité ». Cette liste comprend également Armand de Bertrand-Pibrac de l'UDR, maire et conseiller général de Saint-Gaudens, ainsi que de Roger Sudre, socialiste indépendant, maire et conseiller général de Revel. Les socialistes se placent en tête du premier tour mais la liste de la majorité gouvernementale les talonne, suivie des radicaux-socialistes emmenés par l'ancien président du Conseil, Maurice Bourgès-Maunoury. Après retraits et désistements, seules les premières listes s'affrontent au second tour. Le parti socialiste qui détenait les trois sièges du département depuis 1945 ne retrouve que deux élus, André Méric sénateur sortant, vice-président du Sénat et maire de Calmont ainsi que Léon Eeckhoutte, président du conseil général, maire et conseiller général de Villemur. De son côté, Marcel Cavaillé est également élu.

À son arrivée au Palais du Luxembourg, le nouveau sénateur de la Haute-Garonne s'inscrit au groupe des Républicains indépendants et siège à la commission des affaires sociales du Sénat. Marcel Cavaillé intervient peu en séance publique. Dans une question orale en juin 1973, il attire toutefois l'attention du Gouvernement sur la situation particulièrement défavorisée des personnels des foyers de l'office national des anciens combattants et victimes de guerre qui attendent depuis des années leur titularisation.

Marcel Cavaillé vote la loi portant création des régions en 1972 et la loi Royer d'orientation du commerce et de l'artisanat en 1973. En revanche, il ne prend pas part au vote sur la loi relative à l'abaissement de la majorité à 18 ans l'année suivante.

En juillet 1974, Marcel Cavaillé, élu entre-temps conseiller général du 15e canton de Toulouse, démissionne de son mandat de sénateur : il est appelé au Gouvernement en tant que secrétaire d'Etat aux transports, notamment en raison de son action au sein du comité de soutien à l'avion Concorde. A sa prise de fonction, il explique qu'il « faut tout mettre en oeuvre pour l'entrée en service de l'appareil ». A cette fonction exécutive, Marcel Cavaillé se distingue par plusieurs grandes mesures visant à moderniser le réseau de transport terrestre, en particulier la création de la carte orange, le développement du tramway en France ou encore le lancement du train à grande vitesse (TGV) entre Paris et Lyon. En mars 1978, le maire adjoint de Toulouse devient secrétaire d'Etat au logement auprès de Michel d'Ornano. Il y encourage notamment la concertation dans les relations entre propriétaires, locataires et bailleurs. Mais il quitte le Gouvernement en septembre 1980 à l'occasion d'un remaniement ministériel plus large. L'ancien sénateur conserve toutefois son mandat de maire adjoint de Toulouse où il a été réélu en 1977.

Marcel Cavaillé s'est éteint le 14 février 2003. Il avait 86 ans.

Elu le 26 septembre 1971
Fin de mandat le 9 juillet 1974 (devenu membre du Gouvernement)

Membre de la commission des affaires sociales
Membre du Groupe des Républicains et Indépendants

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Marcel CAVAILLÉ

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