État civil :
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Elu le 2 avril 1959
Fin de mandat le 16 mars 1961

Assemblée législative de la République du Sénégal

Groupe Unité et progrès

Vice-Président de la commission des transports et télécommunications

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DIALLO (Ibrahima)

Né en 1915 à Sédhiou (Sénégal)

Sénateur du Sénégal de 1956 à 1958

Le 27 mars 1956, Ibrahima Diallo est élu sénateur du Sénégal lors d'une élection partielle provoquée par la démission de Mana-mou Dia, élu député le 2 janvier précédent.

Cette accession au Conseil de la République, acquise par 42 voix sur 43 exprimés, couronne une longue activité militante.

Né à Sédhiou, en Casamance, Ibrahima Diallo suit les cours de l'école primaire supérieure de Saint-Louis du Sénégal, et obtient un diplôme de fin d'études à l'école normale William Ponty. Il exerce alors comme instituteur, et s'engage dans les rangs de la SFIO.

A l'issue de la deuxième guerre mondiale, il rejoint le Bloc Démocratique Sénégalais (BDS), et fonde parallèlement le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), en mars 1949.

Le 31 mars 1952, il est élu conseiller territorial de la Casamance. Mais, déçu de l'absence de soutien du BDS lors de sa candidature en 1951, à l'Assemblée de l'Union Française, il démissionne en octobre 1953 du comité exécutif, et consacre tous ses efforts au développement du MFDC. A cette occasion, il fonde l'hebdomadaire La Voix de la Casamance.

Lors du congrès tenu par le MFDC à Bignona, en Casamance, en juin 1954, il prône, cette fois, un rapprochement avec le BDS, ce qui aboutit à la création d'un comité de coordination des deux mouvements en février 1956 à Ziguinchor. Il est ainsi investi le 18 mars 1956 par le comité exécutif du BDS comme candidat à la partielle du 27 mars.

Au Conseil de la République, il est rattaché administrativement au groupe socialiste, et siège à la Commission des pensions, et à celle de la reconstruction.

Il participe, en juin 1956, au débat sur le projet de loi tendant à prendre des mesures propres à assurer l'évolution des territoires d'outre-mer, ainsi qu'à celui sur l'ajustement des dotations budgétaires allouées en 1956 aux anciens combattants et victimes de guerre. L'année suivante, il s'exprime à nouveau sur la situation des anciens combattants d'outre-mer.

Il ne prend pas part aux votes des 2 et 3 juin 1958 sur les pleins pouvoirs, et la révision constitutionnelle.

Réélu le 8 juin 1958, il est nommé le 3 octobre suivant secrétaire du Conseil de la République, et siège alors à la Commission des affaires sociales, jusqu'à la cessation de son mandat, le 15 juillet 1959.

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