Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Né le 11 octobre 1896
Décédé le 3 février 1981
Profession :
Cultivateur
Département :
Drôme
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

VILHET (Albin)

Né le 11 octobre 1896 à Nyons (Drôme)

Décédé le 3 février 1981 à Nyons (Drôme)

Conseiller de la République de la Drôme de 1946 à 1948

Albin Vilhet est né le 11 octobre 1896 à Nyons dans la Drôme.

Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il se fixe dans sa ville natale comme propriétaire-exploitant dans le quartier de Fongoro.

Après avoir participé au premier conflit mondial, Albin Vilhet milite dans les rangs du parti communiste. Il s'intéresse également au syndicalisme agricole : il participe à la création de la coopérative de Nyons, où il siège depuis au conseil d'administration, et est membre de la Confédération générale agricole. Ardent défenseur des productions et du patrimoine du Nyonsais, il sera par ailleurs l'un des fondateurs de la Confrérie des oliviers et fera partie de la Société de sauvegarde des monuments anciens de la Drôme.

De nouveau mobilisé en août 1939, il participe ensuite à la Résistance, ce qui lui vaut d'être arrêté par le gouvernement de Vichy. A sa sortie de prison, il jette avec le père Corréard et le pasteur Bonifas les bases du mouvement local de la Résistance. A l'issue de la guerre, il est décoré de la Médaille de la Résistance.

A la fin de l'occupation, Albin Vilhet est président du comité de Libération et vice-président de la délégation spéciale de Nyons puis entre au conseil municipal de cette commune comme premier adjoint en mai 1945. Il se présente ensuite dans la Drôme au nom du parti communiste aux élections au Conseil de la République du 8 décembre 1946. Arrivé en deuxième position du scrutin avec 212 voix contre 252 au MRP André Bossanne sur 608 exprimées, il remporte le siège à pourvoir au titre de la représentation interdépartementale.

Membre du groupe communiste à la Haute Assemblée, le conseiller de la République de la Drôme siège, de 1947 à 1948, aux commissions des pensions et du ravitaillement.

Le 17 septembre 1948, après les sérieuses inondations qui ont ravagé certaines régions du département de la Drôme et en particulier le canton de Nyons, Albin Vilhet dépose une proposition de résolution invitant le gouvernement à accorder des aides pour la réparation des dégâts causés par les crues et orages. Intervenant en séance publique sur différentes questions budgétaires, il prend part également aux discussions concernant le dégagement des cadres, la protection de la liberté du travail ou le statut des déportés et internés de la Résistance.

Candidat au renouvellement de son mandat au Conseil de la République le 7 novembre 1948, il conduit la liste du parti communiste qui, devancée nettement par la SFIO de Marius Moutet, ne compte aucun élu. Il rencontre le même insuccès aux élections du 19 juin 1955 : second de la liste communiste de défense ouvrière et paysanne et d'union démocratique, Albin Vilhet n'enregistre, tout comme Gabriel Coullaud, son colistier, qu'une voix sur les 803 exprimées au second tour du scrutin.

Il se retire alors de la vie politique nationale pour se consacrer entièrement à son mandat de conseiller municipal de Nyons.

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Ve République

VILHET (Albin)

Né le 11 octobre 1896 à Nyons (Drôme)

Décédé le 3 février 1981 à Nyons

Conseiller de la République de la Drôme de 1946 à 1948

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)

Albin Vilhet n'est pas réélu aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948. Conduisant la liste du Parti communiste français (PCF), il n'obtient que 154 voix sur 824 suffrages exprimés au premier tour, puis 140 voix sur 826 suffrages exprimés. Les deux sièges sénatoriaux sont remportés par des candidats de la liste présentée par la SFIO, Marius Moutet et Maurice Pic, élus tous les deux au second tour avec 364 voix.

Par la suite, A. Vilhet se représente aux élections sénatoriales du 19 juin 1955. Deuxième sur la liste de Défense ouvrière et paysanne et d'union démocratique présentée par le PCF, il ne réunit que 89 des 828 suffrages exprimés au premier tour, puis une seule voix sur les 803 exprimés au second tour. Les deux sortants socialistes sont réélus, M. Pic dès le premier tour et M. Moutet au second.

À l'issue de ce revers, A. Vilhet ne sollicite plus de mandat parlementaire. Mais il continue de siéger au conseil municipal de Nyons jusqu'en 1977, date à laquelle il ne se représente plus. Sa longue carrière d'élu municipal lui vaut de recevoir la médaille d'argent communale et départementale.

Le 3 février 1981, il s'éteint à Nyons à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. L'année suivante, son ouvrage La Résistance dans le Nyonsais est publié.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Bibliographie

Pierre (Roger), « Albin Vilhet », dans Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice en ligne : https://maitron.fr/spip.php?article134650 (consulté le 27 février 2024).

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Albin VILHET

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