- Appartenance politique :
- Groupe de l'Union Démocratique du Manifeste Algérien
- État civil :
- Né le 14 mars 1905
Décédé le 11 novembre 1981 - Profession :
- Professeur
- Département :
- Oran
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 25 février 1948
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))
1940-1958
TAHAR (Ahmed)
Né le 14 mars 1905 à Mascara (Algérie)
Décédé le 11 novembre 1981 à Oran (Algérie)
Conseiller de la République d'Oran (2ème collège) en 1948
Professeur de collège, Ahmed Tahar se présente aux élections du Conseil de la République sur la liste d'Union démocratique pour le manifeste algérien. Il est élu le 25 février 1948, en remplacement d'Abdelkader Mahdad, démissionnaire.
En l'espace de quelques mois, il fait preuve d'une intense activité législative. Ses propositions de loi, ses interventions à la tribune et ses propositions de résolution portent aussi bien sur la République française que sur les territoires et États associés d'outre-mer, pour lesquels il propose de nombreuses réformes en matière sociale, politique, budgétaire, fiscale, pénale, militaire, électorale et constitutionnelle.
Concernant l'Algérie française, il propose notamment de modifier le statut organique de cette dernière et d'améliorer la représentation des Algériens au sein de ses institutions. Il cherche à obtenir, d'une part, la réparation des dommages matériels subis par les familles françaises et musulmanes lors des évènements du 8 mai 1945 et, d'autre part, la libération des prisonniers politiques arrêtés à l'occasion des élections à l'Assemblée algérienne de 1948.
En faveur des territoires d'outre-mer, il demande la suppression de l'impôt de capitation dans le cadre de l'autonomie financière, ainsi que l'affiliation du personnel autochtone à la caisse intercoloniale de retraites. Il intervient en séance publique lors de la discussion de la proposition de résolution relative à l'application de la Constitution dans les territoires d'outre-mer.
Enfin, il participe à la discussion du budget ordinaire pour 1948 dans les domaines de l'Intérieur et de l'Éducation nationale. Il intervient sur le projet de loi portant réforme du régime des pensions civiles et militaires, et dépose deux amendements lors de l'examen du texte relatif à l'élection des conseillers de la République.
Malgré cet important travail, il n'est pas réélu le 7 novembre 1948. Son mandat prend fin le 15 novembre suivant.
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Ve République
TAHAR (Ahmed)
Né le 14 mars 1905 à Mascara (Algérie)
Décédé le 11 novembre 1981 à Oran (Algérie)
Conseiller de la République d'Oran (deuxième collège) en 1948
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)
Neuf mois après son arrivée au Palais du Luxembourg, Ahmed Tahar brigue le renouvellement de son mandat aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948. Mais à la tête de la liste de l'Union démocratique du Manifeste algérien, il ne recueille que 255 voix sur 833 suffrages exprimés. Les deux sièges de conseiller de la République d'Oran, dans le deuxième collège, sont remportés par deux candidats de la liste d'Union franco-musulmane qui réunissent tous les deux 478 voix, Cherif Sid Cara et Abdelkader Benchicha.
A. Tahar se représente aux élections sénatoriales du 18 mai 1952. Mais il est de nouveau devancé : conduisant la liste de l'Union démocratique du Manifeste algérien, il n'obtient que 209 des 818 suffrages exprimés, tandis que les deux sortants de la liste des Indépendants d'Union franco-musulmane, C. Sid Cara et A. Benchicha, recueillent respectivement 582 et 580 voix. Après ce second revers, A. Tahar ne brigue plus de mandat sénatorial : il n'est pas candidat lors de l'élection partielle du 24 janvier 1954, organisée pour remplacer C. Sid Cara, élu député.
Partisan de l'indépendance algérienne, il démissionne en 1957 de son mandat de conseiller municipal de Mascara. A. Tahar est ensuite arrêté et interné. Libéré en 1959, il se réfugie alors au Maroc, où il poursuit sa carrière enseignante.
Une fois l'indépendance de l'Algérie proclamée en 1962, il devient directeur du lycée El Afghani à Mascara. Après sa retraite, il consacre une thèse à la métrique du melhoun, la poésie populaire écrite en arabe maghrébin. Il publie ce travail en 1975.
Il s'éteint le 11 novembre 1981 à Oran à l'âge de soixante-seize ans.
Sources
Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Ahmed TAHAR
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