Appartenance politique :
Groupe du Mouvement Républicain Populaire
État civil :
Né le 14 juin 1886
Décédé le 6 mai 1956
Profession :
Avocat
Département :
élu(e) par l'Assemblée Nationale
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Ne se représente pas)

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

SIMON (PAUL, AUGUSTE, MARIE), né le 14 juin 1886 à Brest (Finistère).

Député du Finistère de 1913 à 1942.

Militant actif de la démocratie chrétienne, Paul Simon, avocat et conseiller municipal à Brest, participe activement, avant et après la guerre de 1914, aux luttes de ce mouvement dans l'Ouest. Il fonde le groupement des républicains démocrates du Finistère et anime l'hebdomadaire brestois Le Démocrate.

Il est un des artisans de la création du parti démocrate populaire, aux côtés du docteur Thibout, d'Alfred Bour, de Robert Cornilleau et de Raymond-Laurent.

Lié d'amitié avec l'abbé Trochu, fondateur de L'Ouest-Eclair, il contribue efficacement, avec Emmanuel Desgrées du Lou, à l'essor de ce grand quotidien breton, dont il conservera la direction politique jusqu'en 1940.

Paul Simon est élu pour la première fois député le 13 avril 1913, en remplacement de Villiers, devenu sénateur. Il obtient 6.103 voix contre 5.825 à Gaston de l'Hôpital, grand propriétaire terrien qui bénéficiait pourtant du soutien de Mgr Duparc, le puissant évêque de Quimper. Il sera constamment réélu jusqu'en 1936. Son dernier vote en qualité de député sera pour refuser la délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Il était inscrit à la Chambre au groupe des démocrates, membre des commissions des affaires étrangères, de la réforme judiciaire, de l'hygiène publique, de la marine de guerre.

Il s'était engagé, pendant la guerre de 1914, comme officier d'administration des subsistances.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

SIMON (Paul)

Né le 14 juin 1886 à Brest (Finistère)

Décédé le 6 mai 1956 à Paris 15ème

Député du Finistère de 1913 à 1942

Conseiller de la République élu par l'Assemblée nationale de 1946 à 1948

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, p.2983)

Après avoir été l'un des quatre-vingt parlementaires à voter le 10 juillet 1940 contre la délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, Paul Simon s'engage ensuite dans la Résistance. Faisant partie de l'Assemblée consultative provisoire, il siège aux commissions de la France d'outre-mer, de l'intérieur et de la santé publique ainsi qu'à la commission de coordination des affaires musulmanes.

Membre du comité départemental de libération du Finistère, il est ensuite élu le 19 décembre 1946 par l'Assemblée nationale au Conseil de la République pour y représenter le Mouvement républicain populaire.

Membre de la commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions en 1947 et 1948, Paul Simon siège également à celles du règlement (1946), de l'éducation nationale, des beaux-arts, des sports, de la jeunesse et des loisirs (1947), de la marine et des pêches (1948). Enfin, il est élu questeur du Conseil de la République.

Durant cette courte période, il dépose un rapport au nom du deuxième bureau sur l'élection de plusieurs de ses confrères le 26 décembre 1946, une proposition de résolution en vue d'appliquer dans toutes les élections au scrutin de liste la règle de la proportionnelle avec panachage et vote préférentiel le 26 juin 1947, ainsi qu'une motion pour demander la prolongation du délai constitutionnel pour la discussion des avis sur les projets et propositions de loi le 28 août 1948.

Ses interventions à la tribune portent sur le règlement du Conseil de la République, le régime général des élections municipales et le statut de l'Algérie en 1947 ainsi que le redressement économique et financier en 1948.

Décidant de ne pas se représenter aux élections sénatoriales de novembre 1948, Paul Simon se tient alors à l'écart de la vie politique.

Il décède en mai 1956 à l'âge de soixante-neuf ans. Paul Simon était chevalier de la Légion d'honneur.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul SIMON

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