Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 15 février 1891
Décédé le 9 juin 1970
Profession :
Retraité de la Marine
Département :
Finistère
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

ROLLAND (Jean-Louis)

Né le 15 février 1891 à Landerneau (Finistère)

Décédé le 9 juin 1970 à Jard-sur-Mer (Vendée)

Député du Finistère de 1936 à 1942

Membre des deux Assemblée nationale Constituante (Finistère)

Sénateur du Finistère de 1955 à 1958

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VIII, p. 2889)

En 1940, après l'armistice conclu entre la France et l'Allemagne, Jean-Louis Rolland fait partie des 80 parlementaires qui refusent d'accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Deux ans plus tard, il est révoqué de ses fonctions de maire. Membre actif de la Résistance, au sein des réseaux « Jade-Fizroy » et « Libé-Nord », il est arrêté le 14 février 1944, et emprisonné à Pontaniou, puis à Rennes.

Dans la nuit du 3 au 4 août 1944, il s'évade du train l'emmenant en déportation en Allemagne. Blessé à la tête par une balle au cours de son évasion, il est à nouveau blessé quelques jours plus tard, au cours d'un bombardement aérien à Saint-Gildas-des-Bois, en Loire-Atlantique.

En novembre 1944, Jean-Louis Rolland est nommé président de la délégation spéciale, mise à la tête de la ville de Landerneau en remplacement du conseil municipal.

Dans le même temps, en 1944, Jean-Louis Rolland siège à l'Assemblée consultative provisoire. Puis il est élu membre de la première Assemblée nationale constituante en 1945, pour le Finistère, et réélu en 1946 à la deuxième Assemblée nationale constituante.

Jean-Louis Rolland est également conseiller général du Finistère de 1945 à 1951.

En 1955, Jean-Louis Rolland se présente aux élections au Conseil de la République sur la liste du Parti socialiste (SFIO). Il est élu, et, à son arrivée au Palais du Luxembourg, rejoint le groupe parlementaire socialiste. Il est nommé membre de la commission de la défense nationale et de la commission de la marine et des pêches. L'année suivante, il devient en outre membre de la commission de coordination pour l'examen des problèmes intéressant les affaires d'Indochine et, en 1957, il est nommé au Conseil supérieur de l'établissement national des invalides de la marine.

Jean-Louis Rolland s'intéresse de près aux questions militaires. En 1955, il intervient dans la discussion du projet de loi relatif aux dépenses militaires pour 1955 et 1956. En 1956, il est amené à expliquer son vote sur la proposition de loi tendant à renforcer les pouvoirs spéciaux donnés au gouvernement en Algérie. En 1957, il intervient au cours de la discussion du projet de loi de finances pour faire part de ses observations sur les crédits de la section marine, et notamment l'avancement des officiers mariniers.

En 1957, Jean-Louis Rolland présente un rapport pour la commission de la défense nationale : il étudie le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, sur le recrutement de l'armée en général, et de l'armée de mer en particulier, et l'organisation de ses réserves.

Les 2 et 3 juin 1958, Jean-louis Rolland vote contre le projet de loi relatif aux pleins-pouvoirs et contre la révision constitutionnelle.

Il est battu aux élections sénatoriales d'avril 1959, mais continue d'exercer une activité politique au niveau local.

En 1953, il a été réélu maire de Landerneau. Il met en place le premier réseau d'égout du village, lance des travaux d'alimentation en eau potable et permet la création de zones industrielles. Dans le domaine social, il donne d'importants moyens de fonctionnement à la caisse des écoles et organise des séjours de personnes âgées au bord de la mer. Son mandat est constamment renouvelé jusqu'à sa mort, le 9 juin 1970.

Il était chevalier de la Légion d'honneur, et décoré notamment de la médaille militaire, de la croix de guerre 1914-1918 et de la médaille de la Résistance.

La rue où il était né, à Landerneau, a pris le nom de « rue Jean-Louis Rolland » le 4 mars 1972. La ville de Brest a inauguré une « rue Jean-Louis Rolland » le 3 mai 1981.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Louis ROLLAND

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