Appartenance politique :
Groupe des Républicains Indépendants
État civil :
Né le 5 décembre 1911
Décédé le 21 octobre 1988
Profession :
Professeur
Département :
Dahomey
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 15 juillet 1959 (Cessation de mandat en application de l'ordonnance n°58-974 du 17 octobre 1958, relative au fonctionnement provisoire des pouvoirs publics)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

QUENUM-POSSY-BERRY (Maximilien)

Né le 5 décembre 1911 à Cotonou (Dahomey)

Décédé le 21 octobre 1988

Sénateur du Dahomey de 1955 à 1958

Maximilien Quenum-Possy-Berry naît le 5 décembre 1911 à Cotonou, lorsque le Dahomey (actuel Bénin) est encore une colonie incluse dans l'Afrique occidentale française (AOF).

Après avoir obtenu sa licence de philosophie, il entame une carrière de professeur dans l'enseignement secondaire.

Fondateur du « Groupe des Indépendants du Dahomey » en 1951, il participe à la vie politique locale en plaidant, dans divers journaux -Ouest-Afrique, l'Eveil du Bénin, ou l'Etoile du Dahomey-, la cause de la communauté franco-africaine.

Maximilien Quenum-Possy-Berry est élu sénateur du Dahomey le 19 juin 1955.

A son arrivée au palais du Luxembourg, il rejoint le groupe des Républicains indépendants et est nommé membre de la commission de la France d'outre-mer, de la commission du suffrage universel, de la commission de coordination permanente de la recherche scientifique et du progrès technique, et membre suppléant de la commission de l'éducation nationale et de la commission des finances.

Parallèlement, Maximilien Quenum-Possy-Berry est un membre actif de l'Union Interparlementaire. Dans ce cadre, il représente la France à la Conférence internationale de Bangkok en 1956.

Le sénateur du Dahomey intervient peu dans les débats. Il s'intéresse surtout aux questions concernant l'outre-mer, comme les réformes politiques dans les territoires d'outre-mer ou la protection des sites et monuments dans ces territoires. En 1957, il fait une intervention remarquée sur les décrets qui suivent la loi-cadre Defferre. Il y met clairement en avant la nécessité pour la métropole d'accompagner la déconcentration des pouvoirs dans les territoires d'outre-mer : « C'est ainsi que l'administration ne s'improvise pas et qu'il faut y préparer longuement et méthodiquement des hommes dévoués et désintéressés » conclut-il.

Le sénateur défend avec constance et conviction les liens qui unissent la France et l'Afrique. Dans un article paru en mars 1958 dans France-Indépendante, il analyse les conflits coloniaux qui bouleversent alors l'Afrique du Nord et notamment l'Algérie : « Nous avons beaucoup de mal, nous autres, à comprendre ce que l'on veut dire par ``colonialisme'' lorsque ce mot est appliqué à la France. Il faut à tout prix que les Français, jadis si fiers de l'oeuvre de leur pays, continuent à se dire qu'il n'y a pas de raison aujourd'hui de perdre leur fierté (...) »

Les 2 et 3 juin 1958, Maximilien Quenum-Possy-Berry vote en faveur du projet de loi relatif aux pleins pouvoirs et en faveur de la révision constitutionnelle.

Il siège au Sénat jusqu'en juillet 1959.

Il meurt le 21 octobre 1988 à l'âge de 76 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Maximilien QUENUM-POSSY-BERRY

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