Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Née le 2 mai 1900
Décédée le 8 avril 1974
Profession :
Directrice d'école primaire publique
Département :
Rhône
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elue le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 15 novembre 1948 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958


PACAUT Maria

Née le 2 mai 1900 à Frans (Ain)

Décédée le 8 avril 1974 à Toulon (Var)

Conseiller de la République du Rhône de 1946 à 1948.

En tant qu'institutrice et directrice d'école primaire publique à Lyon, Maria Pacaut fut membre du syndicat des instituteurs et membre du comité consultatif de l'enseignement primaire. Très attachée aux idées du parti communiste, Maria Pacaut fut membre du comité central du PCF. A l'instar de beaucoup de ses camarades, elle s'illustra lors des heures de lutte contre l'ennemi nazi et fut récompensée par la Médaille de la Résistance.

Le mandat de Maria Pacaut au Conseil de la République est marqué par de nombreuses interventions sur l'enseignement en France et les réformes à apporter au système éducatif. A son arrivée au Palais du Luxembourg, elle est nommée membre de la commission de l'éducation nationale, des beaux-arts, des sports, de la jeunesse et des loisirs ainsi que de la commission de la presse, de la radio et du cinéma. Elle dépose une proposition de résolution invitant le gouvernement à conserver et à restituer à leur usage normal d'écoles publiques laïques les bâtiments scolaires acquis par l'Etat à la suite de la nationalisation des houillères. Puis elle rédige un rapport, au nom de la commission de l'éducation nationale, sur les dépenses de l'instruction primaire publique et sur les traitements du personnel. Elle consacre un autre rapport en 1947 à la cession de l'école centrale lyonnaise à l'Etat.

En 1948, Maria Pacaut intervient sur les effectifs de l'enseignement technique, et dépose un amendement prévoyant les crédits nécessaires au bon fonctionnement de ce secteur de l'enseignement. Elle soutient également le financement des constructions scolaires et le développement de l'oeuvre des villages d'enfants. Soumettant enfin une proposition de résolution à ses pairs, elle demande d'accorder la gratuité de la correspondance et des envois postaux aux appelés sous les drapeaux qui effectuent leur service militaire.

Après deux ans de contribution au débat sur l'enseignement, Maria Pacaut quitte le Sénat en 1948 (non réélue ?)

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Ve République

PACAUT (Maria)

Née le 2 mai 1900 à Frans (Ain)

Décédée le 8 avril 1974 à Toulon (Var)

Conseillère de la République du Rhône de 1946 à 1948

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)

Deux ans après avoir été élue au Conseil de la République pour représenter le Rhône, Maria Pacaut ne sollicite pas le renouvellement de son mandat aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948 : elle ne se porte pas candidate sur la liste d'Union républicaine et résistante présentée par le Parti communiste français et conduite par Louis Dupic, conseiller de la République sortant et maire de Vénissieux.

Après son départ du Palais du Luxembourg, elle continue sa carrière d'institutrice au sein d'une école de filles de Lyon, dans le quartier de Gerland. Elle poursuit également ses activités syndicales au sein de la Fédération de l'Éducation nationale-Confédération générale du travail, tout en continuant de militer au sein du PCF.

À partir du début des années 1950, elle consacre l'essentiel de son action à l'enfance inadaptée. Elle est ainsi en 1950 secrétaire d'une commission d'études pour la création de classes de perfectionnement professionnelles destinées aux jeunes âgés de plus de quatorze ans. Cette commission se transforme ensuite en 1952 en OEuvre laïque de perfectionnement professionnel du Rhône dont elle devient la présidente. En 1950, Maria Pacaut ouvre une classe de perfectionnement professionnelle pour les filles dans son école lyonnaise. Puis, en 1951, elle convainc le directeur de l'école de garçons voisine d'ouvrir une classe identique. En 1961, elle devient secrétaire général de l'Institut médico-professionnel de l'OEuvre laïque de perfectionnement professionnel du Rhône.

M. Pacaut s'éteint le 8 avril 1974 à l'âge de soixante-treize ans alors qu'elle encadrait un séjour de vacances de l'Institut médico-professionnel de Gerland à La Seyne-sur-Mer.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénatrice.

Bibliographie

Gallot (Charles), Historique d'une création en faveur de l'enfance inadaptée. L'oeuvre de Maria Dubost, directrice d'école, Lyon, CRDP, 1993.

Girault (Jacques), « Maria Pacaut », dans Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier. Notice consultable en ligne :  https://maitron.fr/spip.php?article209544.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Maria PACAUT

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