Appartenance politique :
Groupe du Rassemblement du Peuple Français
État civil :
Né le 2 mai 1891
Décédé le 4 janvier 1978
Profession :
Minotier
Département :
Gironde
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 22 août 1951
Fin de mandat le 19 juin 1955 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

MILH (Georges)

Né le 2 mai 1891 à Bordeaux (Gironde)

Décédé le 4 janvier 1978 à Blaye (Gironde)

Sénateur de la Gironde de 1951 à 1955

Au terme de ses études secondaires au collège de Blaye en Gironde, Georges Milh entre à l'école d'industrie d'Agen où il obtient le diplôme d'études supérieures de mécanique et d'électricité avant d'intégrer l'école supérieure de commerce de Bordeaux. Après avoir pris part aux combats de la grande guerre, il rejoint Blaye pour se consacrer à ses activités d'industriel-minotier. Appelé à siéger au conseil municipal de sa commune en 1929, il en devient le premier magistrat en 1945 d'abord sous l'étiquette républicain de gauche puis sous celle du MRP. Devenu membre du comité directeur départemental de ce parti, Georges Milh se présente alors avec succès comme tête de liste dans la circonscription de Blaye pour l'élection des délégués au Conseil de la République en vue des échéances de novembre 1946. Entraîné sous la houlette du député Emile Liquard, personnalité des plus influentes du MRP en Gironde, il adhère en avril 1947 au mouvement du général de Gaulle nouvellement créé. Son adhésion au RPF lui vaut cependant d'être aussitôt rayé des cadres du MRP qui refuse le principe de la double appartenance. Porté à la présidence de l'association des maires de l'arrondissement de Blaye ainsi qu'à la vice-présidence de l'association des maires de Gironde, Georges Milh est investi candidat aux élections au Conseil de la République de 1948. Il figure alors en deuxième position sur la liste RPF conduite par Lucien de Gracia. Avec 530 voix sur 1717 suffrages exprimés, cette liste n'obtient qu'un siège seulement des quatre à pourvoir et il n'est donc pas élu. Mais c'est à l'occasion de l'élection partielle du 22 août 1951, consécutive à l'élection à l'Assemblée nationale le 17 juin et à la démission du Conseil de la République le 31 juillet 1951 de Lucien de Gracia, que Georges Milh opère son entrée à la Haute Assemblée.

Inscrit au groupe du RPF jusqu'en 1954, date à laquelle il rejoint, dans la continuité de son engagement gaulliste, celui des républicains sociaux, il siège tout au long de son mandat à la commission de la marine et des pêches et, après un passage éclair effectué entre le 11 et le 18 septembre 1951 à la commission des moyens de communication, à la commission des affaires économiques, des douanes et des conventions commerciales qu'il quitte le 5 juin 1952 pour celle des boissons. C'est au nom de cette dernière que Georges Milh, en outre membre suppléant de la commission de l'agriculture à partir du 15 janvier 1953, situe principalement son ac tivité parlementaire. Il dépose ainsi deux propositions de résolution tendant à inviter le gouvernement, à exonérer pour la première, le 11 mars 1954, des prestations d'alcool vinique les viticulteurs produisant des vins d'appellation d'origine contrôlée à faible rendement, et à interdire pour la seconde, le 1er février 1955, l'entrée dans un département viticole de tous vins dont le degré alcoolique est inférieur au degré minimum exigé dans le département considéré.

Ayant perdu entre temps la mairie de Blaye ainsi que son siège de conseiller municipal au premier tour des élections du 26 avril 1953, Georges Milh, par ailleurs délégitimé par ses compagnons du gaullisme d'opposition, rompt alors avec son mouvement en 1955 en se présentant au renouvellement de son mandat, contre la liste des républicains sociaux conduite par son condisciple Jean Durand, sur une liste radicale et socialiste d'action rurale et de défense paysanne, en deuxième position derrière Jean Odin, qui avec 87 voix sur 1738 suffrages exprimés, n'obtient aucun élu. Georges Milh se retire alors de la vie politique nationale.

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Ve République

MILH (Georges)

Né le 2 mai 1891 à Bordeaux (Gironde)

Décédé le 4 janvier 1978 à Blaye (Gironde)

Sénateur de la Gironde de 1951 à 1955

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 5, p. 410)

Georges Milh est battu aux élections sénatoriales du 19 juin 1955. Sa liste radicale et socialiste d'action rurale est nettement devancée par les autres listes : elle n'arrive qu'en sixième position (87 des 1 738 suffrages exprimés).

G. Milh se retire alors de la vie politique. Il avait en effet déjà perdu, en 1953, le mandat de maire de Blaye qu'il exerçait depuis 1945 : il avait été défait dès le premier tour des élections municipales, remportées ensuite par Bernard Delord.

Il s'éteint le 4 janvier 1978 à l'âge de quatre-vingt-six ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges MILH

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