- Appartenance politique :
- Groupe de l'Union Républicaine et Résistante pour l'Union Française (App. Groupe Communiste )
- État civil :
- Né le 8 juillet 1908
Décédé le 23 novembre 1975 - Profession :
- Commis de services administratifs
- Département :
- Niger
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 13 janvier 1947
Fin de mandat le 13 novembre 1948 (Non réélu(e))
1940-1958
MAÏGA (Mohamadou Djibrilla)
Né le 8 juillet 1908 à Colman (Niger)
Décédé le 23 novembre 1975 à Paris (14ème)
Conseiller de la République du Niger (Afrique occidentale française) de 1947 à 1948
En 1908, Mohamadou Djibrilla Maïga naît au Niger, au moment où la pénétration française, amorcée au 19e siècle, s'affirme, avec l'installation des premiers postes sur le fleuve. C'est encore un tout jeune homme lorsqu'il assiste, en 1922, à l'officialisation de la colonisation française.
Après avoir obtenu son diplôme de fin d'études primaires supérieures, Mohamadou Djibrilla Maïga commence à travailler en tant que commis de services administratifs. Après la seconde guerre mondiale, il décide de se lancer en politique pour défendre les intérêts du Niger au Parlement français. Proche des communistes, il se présente aux élections au Conseil de la République en 1947.
Mohamadou Djibrilla Maïga est élu le 13 janvier et rejoint le groupe URR (apparenté communiste). Il est nommé membre de la commission de la France d'outre-mer et de la commission des moyens de communication et des transports.
Il ne reste que deux ans au Conseil de la République, mais son mandat est mis à profit pour faire avancer les discussions sur différents sujets, tels que le budget de l'éducation nationale ou les grands conseils en Afrique occidentale française (AOF) et en Afrique équatoriale française (AEF). Il rédige également un rapport sur une proposition de résolution relative à la promulgation de l'article 340 du code civil dans les territoires d'outre-mer.
Cependant, c'est surtout par ses initiatives dans le domaine législatif que Mohamadou Djibrilla Maïga se distingue. Pour la seule année 1948, il ne dépose pas moins de 3 propositions de résolution et 5 propositions de loi, toutes sur les territoires d'outre-mer. On y trouve notamment une proposition de loi sur le statut général des fonctionnaires, visant à l'étendre aux agents des services publics des territoires relevant du ministère de la France d'outre-mer, ou une autre pour l'unification du statut du militaire de l'Union française. Ses propositions de résolutions cherchent, quant à elles, à résoudre le délicat problème des droits de propriétés des collectivités des autochtones en Afrique équatoriale française.
En 1948, Mohamadou Djibrilla Maïga n'est pas réélu alors qu'il se présentait sur la liste d'union républicaine et résistante qui n'obtient aucun élu.
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Ve République
MAÏGA (Mohamadou Djibrilla)
Né le 8 juillet 1908 à Colman (Niger)
Décédé le 23 novembre 1975 à Paris
Conseiller de la République du Niger (Afrique occidentale française) de 1947 à 1948
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 5, p. 252-253)
Représentant le Niger au Conseil de la République depuis le 13 janvier 1947, Mohamadou Djibrilla Maïga sollicite le renouvellement de son mandat aux élections du 14 novembre 1948 en se présentant sous les couleurs de l'Union républicaine et résistante. Mais en ne réunissant que 2 voix sur 18 suffrages exprimés, il perd son siège : il est battu par Oumar Bâ, candidat de l'Union nigérienne indépendante et sympathisante, sur lequel se portent 16 voix.
Après ce revers électoral, il continue de s'investir au sein du Parti progressiste nigérien-Rassemblement démocratique africain (PPN-RDA), fondé en 1946, et sous l'étiquette duquel il s'était présenté aux élections sénatoriales de 1947 et 1948. Il devient même vice-président de ce parti en 1949. Puis, lorsqu'en 1950 le RDA décide de cesser sa coopération avec le Parti communiste français, M. D. Maïga choisit de quitter ce mouvement. Après avoir vainement tenté de créer un parti strictement local, il rejoint en 1952 l'Union des Nigériens indépendants et sympathisants. Il en est cependant exclu en 1954.
Poursuivant sa carrière administrative, il devient, en 1960, peu avant l'indépendance du Niger, commandant du comté de Magaria.
Il s'éteint le 23 novembre 1975 à l'âge de soixante-sept ans à Paris.
Sources
Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.
Bibliographie
Fluchard (Claude), Le PPN-RDA et la décolonisation du Niger, 1946-1960, Paris, L'Harmattan, 1995.
Djibo (Mamoudou), Les transformations politiques au Niger à la veille de l'indépendance, Paris, L'Harmattan, 2001.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Mohama Djibrilla MAIGA
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