- Appartenance politique :
- Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
- État civil :
- Né le 7 juillet 1900
Décédé le 9 août 1957 - Profession :
- Médecin militaire
- Département :
- Cameroun
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 10 février 1947
Elu le 14 novembre 1948
Fin de mandat le 19 juin 1955 (Non réélu(e))
1940-1958
GRASSARD (Jean)
Né le 7 juillet 1900 à Saint-Rémy-les-Chalons (Saône-et-Loire)
Décédé le 9 août 1957 à Neuilly (Seine)
Conseiller de la République, puis Sénateur du Cameroun de 1947 à 1955
Jean Grassard poursuit ses études de médecine lorsqu'il décide de s'engager dans l'armée, au mois de septembre 1920.
Il sert d'abord au 84e, puis au 99e régiment d'artillerie, et accède aux fonctions de médecin auxiliaire au mois de juin 1922.
Nommé médecin-major en 1925, il est affecté de 1928 à 1933 en Afrique Equatoriale Française.
De retour en métropole avec le grade de médecin-lieutenant de réserve, il est alors affecté au service de santé de la 8e région militaire, au mois de juillet 1933.
Mobilisé dès septembre 1939, il est mis à la disposition du Général commandant les troupes en Afrique Equatoriale Française.
C'est avec le grade de médecin-capitaine qu'il sert durant tout le conflit, d'abord à Doua-la, puis à Pointe-Noire.
Il rejoint les Forces Françaises Libres au mois d'octobre 1941 puis sert au Levant, en Abyssinie, à Djibouti, à Port-Saïd, pour regagner le Cameroun en 1942.
C'est avec le grade de médecin-commandant qu'il est démobilisé, le 15 octobre 1945.
Au terme de cette très brillante guerre, il s'engage dans la vie publique : il est alors élu à l'Assemblée représentative du Cameroun en 1946, et en devient président.
Cette forte implantation le conduit à se présenter, le 10 février 1947, au Conseil de la République, où il remporte le siège à pourvoir dans le premier collège du Cameroun.
Il recueille alors 12 voix sur 15 suffrages exprimés, sous l'étiquette UDSR.
Il est réélu le 14 novembre 1948, sous l'étiquette RGR-Indépendant, avec 13 voix, soit la totalité des suffrages exprimés.
Au Conseil de la République, il rejoint le groupe du RGR, et siège à la Commission de la France d'outre-mer, et à la Commission de la production industrielle.
Ses interventions publiques portent, pour la plupart, sur les problèmes de l'outre-mer : application de la Constitution outre-mer (1948), situation au Fezzan, soldes et indemnités des fonctionnaires d'outre-mer, bénéfices sur la vente des stocks de café, application du code pénal aux territoires d'outre-mer (1950), fixation du prix des tabacs indigènes, élection des députés, code du travail, assemblées locales dans ces territoires (1951), aide à l'exportation des produits d'outre-mer (1953), institutions territoriales et régionales du Togo (1954), réorganisation municipale dans les territoires d'outre-mer, et budget de la France d'outre-mer pour 1955.
Lors du scrutin du 19 juin 1955, Jean Grassard est battu au second tour par Henri Chamaulte dans la première section du Cameroun. Après avoir été mené par 9 voix contre 6 au premier tour, il est battu par 11 voix contre 5, sur 16 suffrages exprimés, au second tour.
Sa santé avait été durement éprouvée par ses campagnes militaires, et il disparaît prématurément en 1957.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean GRASSARD
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