Appartenance politique :
Groupe des Républicains Indépendants
État civil :
Né le 9 mai 1897
Décédé le 8 août 1957
Profession :
Exploitant agricole
Département :
Côte-d'Or
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 8 août 1957 (Décédé)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

FOURNIER (Bénigne)

Né le 9 mai 1897 à Sombernon (Côte d'Or)

Décédé le 8 août 1957 à Sombernon

Sénateur de la Côte d'Or de 1948 à 1957

Né en 1897 d'une famille de cultivateurs, Bénigne Fournier poursuit à l'école Saint-Joseph de Dijon ses études commencées à l'école communale de Sombemon, lorsque éclate la première guerre mondiale.

Appelé au combat en janvier 1916, sa conduite valeureuse lui vaut la Croix de guerre. Démobilisé en septembre 1919, il reprend alors la direction de l'exploitation familiale.

Puis il est élu au conseil municipal de son village natal, au mois de mai 1935.

A la fin de l'occupation, en juin 1944, il est nommé par le gouvernement alors en place maire de Sombernon, et, par son sang-froid, évite à la commune des représailles analogues à celles d'Oradour-sur-Glane.

Il est confirmé à ce poste lors des municipales de 1945, et accède au conseil général de la Côte d'Or quelques mois plus tard ; il en devient vice-président en 1948.

Bénigne Fournier est également élu, en 1946, à la présidence de la fédération départementale de la Confédération Générale de l'Agriculture, ainsi qu'à celle de la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles.

Cette forte implantation locale le conduit à se présenter au Conseil de la République dans son département aux élections du 7 novembre 1948 : tête de la Liste Indépendante et du RPF, qui remporte les deux sièges à pourvoir, il recueille lui-même 755 voix sur 1 061 suffrages exprimés.

Il rejoint, à la Haute Assemblée, le groupe des Républicains Indépendants, et siège à la Commission de l'agriculture, et à celle du travail.

Au mois de décembre 1949, il participe au débat sur la politique agricole du Gouvernement et, en août 1950, à celle sur le projet de loi instituant une ristourne sur les carburants agricoles, comme rapporteur pour avis de la Commission de l'agriculture. En 1951, toujours au nom de cette Commission, il intervient sur la proposition de résolution relative à la mise en vente d'un carburant agricole à prix réduit, ainsi que sur la proposition de loi relative à l'échelle mobile des salaires.

En 1954, le Gouvernement le nomme, en tant que représentant de l'élevage bovin, au sein de la mission française envoyée aux États-Unis pour y étudier la filière de l'élevage et de la production de viande, sous les auspices du plan Marshall. Au terme de ce déplacement, d'environ deux mois, Bénigne Fournier relate ses impressions dans plusieurs revues spécialisées, en soulignant l'opposition des deux modes de production agricole, extensive et intensive.

Lors du renouvellement du Conseil de la République du 19 juin 1955, les deux sénateurs sortants de la Côte d'Or son réélus sur la Liste d'Union des Indépendants et Paysans ; Bénigne Fournier y figure cette fois en deuxième position, derrière Roger Duchet, et remporte 647 voix sur 1 062 suffrages exprimés.

Mais sa santé, déjà chancelante, ne lui permet plus guère de siéger, et la maladie l'emporte, le 8 août 1957.

Son éloge funèbre est prononcé par le vice-président Yves Estève, le 17 septembre suivant.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Benigne FOURNIER

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