- Appartenance politique :
- Groupe Communiste
- État civil :
- Né le 19 novembre 1904
Décédé le 22 octobre 1974 - Profession :
- Ajusteur-outilleur
- Département :
- Rhône
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 8 décembre 1946
Elu le 7 novembre 1948
Elu le 18 mai 1952
Elu le 8 juin 1958
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Ne se représente pas)
1940-1958
DUPIC (Louis)
Né le 19 novembre 1904 à Lyon (Rhône)
Décédé le 22 octobre 1974 à Vénissieux (Rhône)
Conseiller de la République, puis Sénateur du Rhône de 1946 à 1958
L'enfance de Louis Dupic ne fut guère heureuse : il perd sa mère à l'âge de quatorze mois ; son père, qui travaillait alors à la compagnie du PLM, à Lyon, et militait pour la CGT, décide de confier son fils à ses beaux-parents, et de regagner la Nièvre, sa région d'origine, pour y trouver du travail. Puis il est recueilli par l'un de ses oncles, également cheminot à Lyon. Louis Dupic parvient, en dépit de cette instabilité familiale, à achever ses études primaires et entre en apprentissage, en 1918, à l'usine Joanny Faure, qui produit des pièces détachées pour l'aviation.
Puis il entre aux usines Berliet comme ajusteur-outilleur, et rejoint la CGT lors des grèves de 1920.
Après son service militaire accompli dans la Marine, il travaille dans différents établissements métallurgiques lyonnais, et adhère au Parti communiste en 1925 ; cette même année, il participe activement à la campagne menée contre les guerres du Maroc et de Syrie. Son action militante s'effectue sous la direction de Benoît Frachon, alors secrétaire régional du Parti.
Il est élu conseiller municipal de Vénissieux en 1935, et devient alors premier adjoint au maire, tout en étant permanent du Parti comme secrétaire du syndicat unitaire des métallurgistes. Son goût de l'action le conduit à soutenir l'Espagne républicaine, et organiser les recrutements pour les Brigades internationales.
Après l'interdiction du Parti communiste, en 1939, il est interné en octobre, dans le Rhône, jusqu'en avril 1940, date à laquelle il est mobilisé au 143e dépôt d'artillerie, jusqu'à l'armistice.
Dès sa démobilisation, il entreprend de reconstituer les syndicats clandestins, puis est de nouveau arrêté préventivement, avant la visite du Maréchal Pétain à Lyon, le 17 novembre 1940. Il est alors transféré dans le sud algérien, au camp de Djefla, réputé pour sa dureté.
Il est finalement libéré en mai 1943 ; il travaille alors comme ajusteur à la Société Africaine, jusqu'à ce qu'Ambroise Croizat l'associe à la réorganisation du mouvement syndical en Algérie.
A son retour en France, en octobre 1944, il siège au comité local de Libération de Vénissieux, puis en est élu maire en mai 1945, fonction qu'il occupera sans interruption jusqu'en 1962.
Il préside également la fédération départementale des sinistrés, et siège au bureau fédéral du PC.
Il figure en huitième et dernière position sur la liste communiste présentée à la seconde Constituante, dans la première circonscription du Rhône, qui remporte alors deux des huit sièges à pourvoir.
Il mène ensuite la liste communiste aux élections du 8 décembre, 1946 au Conseil de la République, dans le Rhône ; avec 513 voix sur 1 830 suffrages exprimés, cette liste remporte deux des cinq sièges à pourvoir.
Membre de la Commission de la reconstruction, et de celle de l'intérieur, il met sa pugnacité au service de son activité parlementaire, intervenant dans de nombreux débats économiques et budgétaires.
Il est réélu en 1948 et 1952, seul de la liste communiste dans le Rhône.
Parmi ses principales interventions, citons son opposition au projet de loi de réarmement (janvier 1951), sa volonté de voir les trois grandes organisations ouvrières siéger à l'office français de protection des réfugiés et apatrides (juillet 1952), son hostilité à l'amnistie (juillet 1953), son souhait de voir restreindre la portée du projet de loi instaurant l'état d'urgence en Algérie (avril 1955), son soutien à la création d'HLM à l'occasion de la discussion sur la construction de logements et d'équipements collectifs (février 1957).
Les 2 et 3 juin 1958, il s'oppose aux pleins pouvoirs, et à la révision constitutionnelle.
Réélu le 8 juin 1958, il renonce à se présenter le 26 avril 1959.
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Ve République
DUPIC (Louis)
Né le 19 novembre 1904 à Lyon (Rhône)
Décédé le 22 octobre 1974 à Vénissieux (Rhône)
Conseiller de la République, puis sénateur du Rhône de 1946 à 1958
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome III, p. 426-427)
Ne se représentant pas aux élections sénatoriales du 26 avril 1959, Louis Dupic poursuit sa carrière politique locale comme maire de Vénissieux (1944-1962). Il décède douze ans après la fin de son mandat municipal, dans sa 70e année.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis DUPIC
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