Appartenance politique :
Groupe de l'Union Républicaine et Résistante pour l'Union Française (App. Groupe Communiste )
État civil :
Né le 6 mars 1895
Décédé le 17 mars 1972
Profession :
Avocat
Département :
La Réunion
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 15 décembre 1946
Fin de mandat le 6 novembre 1948 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

COLARDEAU (Fernand)

Né le 6 mars 1895 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Décédé le 17 mars 1972 à Saint-Pierre (La Réunion)

Conseiller de la République de La Réunion de 1946 à 1948

Fils d'un avocat de Nouméa, Fernand Colardeau suit l'exemple paternel ; après sa licence en droit, il s'inscrit au barreau de Nouméa, puis à celui de Saint-Pierre de La Réunion, où il s'est installé au début des années 30.

Mobilisé en 1914, son courage au combat lui vaut la Croix de guerre. C'est en 1945 qu'il entre dans la vie politique : il est élu au conseil municipal de Saint-Pierre le 27 mai, puis en devient maire ; au mois d'octobre suivant, il est élu conseiller général du canton de Saint-Pierre.

Puis il accède l'année suivante au Conseil de la République pour y représenter le département de La Réunion : le 15 décembre 1946, il recueille, en tête de la liste d'Union républicaine et résistante qui remporte les deux sièges à pourvoir, 26 voix, soit la totalité des suffrages exprimés.

Apparenté au groupe communiste, il siège, en 1947, à la Commission des affaires économiques, et à la Commission de la justice, qui le charge de plusieurs rapports importants : ainsi s'exprime-t-il, en son nom, sur le projet de loi relatif à diverses dispositions d'ordre financier, sur celui relatif aux loyers, ainsi que sur l'organisation des justices de paix.

Il participe également à la discussion sur le classement, comme départements français, de la Guadeloupe, de la Martinique, de La Réunion et de la Guyane française, pour déplorer les lenteurs d'application de la législation métropolitaine à ces nouveaux départements d'outre-mer.

Lors du débat sur la proposition de loi relative à la Haute Cour de justice, il s'oppose aux modifications proposées pour la composition de cette Haute Cour.

En 1948, il quitte la Commission des affaires économiques pour la Commission de la France d'outre-mer.

Auteur d'une proposition de résolution portant indemnisation des dommages causés à La Réunion par le cyclone de janvier 1948, il participe au débat qui en découle en avril.

Il est le rapporteur de la commission de la justice sur la modification temporaire des règles de formation du jury criminel, et participe, en son nom propre, au débat sur la modification du code d'instruction criminelle.

Enfm, il s'oppose aux dispositions fixant les nouvelles modalités d'élection des conseillers de la République.

De fait, les élections du 7 novembre 1948 modifient radicalement la représentation de La Réunion au Conseil de la République, puisque c'est la liste d'Union anticommuniste sous l'égide du RPF qui remporte cette fois les deux sièges de La Réunion.

Fernand Colardeau recueille, quant à lui, 191 voix sur 449 exprimés.

Il se retire alors de la vie politique nationale, et se consacre à ses mandats locaux et à son cabinet d'avocat.

Il meurt à Saint-Pierre le 17 mars 1972.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Fernand COLARDEAU

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