- Appartenance politique :
- Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
- État civil :
- Né le 30 janvier 1874
Décédé le 3 janvier 1960 - Profession :
- Industriel
- Département :
- Seine-et-Marne
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 mai 1952 (Ne se représente pas)
1940-1958
CHALAMON (Charles)
Né le 30 janvier 1874 à Amiens (Somme)
Décédé le 3 janvier 1960 à Luzancy (Seine-et-Marne)
Sénateur de Seine-et-Marne de 1948 à 1952
Charles Chalamon dirige une petite entreprise de briqueterie, ainsi qu'un domaine agricole, lorsqu'il entre au conseil municipal de son village natal, en 1912. Il accède à la mairie en 1918, fonction qu'il conserve tout au long de sa vie politique, à l'exception de la période de l'occupation allemande.
Conseiller général en 1925, il devient vice-président du conseil général de Seine-et Marne en 1938, puis président de 1945 à 1949.
Cette ascension politique se conjugue avec une implantation locale croissante, puisque après guerre, Charles Chalamon occupe la présidence de la Mutuelle agricole incendie de Luzancy, qu'il a d'ailleurs fondée, tout comme celle de la Caisse mutuelle accidents de la région parisienne, ainsi que celle de la Société de secours mutuels de Luzancy. Il est également administrateur délégué de la Société des usines de Luzancy, et membre du bureau de la Société syndicale des briquetiers.
Aux élections législatives de mai 1932, il se présente dans la circonscription de Fontainebleau comme candidat radical-socialiste, et recueille alors 2 821 voix sur 21 954 exprimés, soit le plus fort score des candidats battus, mais loin derrière les 12 987 voix recueillies par l'élu, Jacques-Louis Dumesnil.
A la Libération, il est candidat en Seine-et-Marne à la première Constituante, en deuxième position de la liste radicale-socialiste qui, avec 16 347 suffrages sur 201 085 exprimés, n'a aucun élu.
Il se présente ensuite aux élections du 7 novembre 1948 au Conseil de la République, en troisième position sur la liste du Rassemblement du Peuple Français et de Salut Public ; cette liste remporte les trois sièges à pourvoir mais, à la différence de ses co-listiers, Charles Chalamon doit attendre le deuxième tour pour être élu : il remporte alors 588 voix sur 1 244 suffrages exprimés. Au premier tour, il n'avait en effet rassemblé sur son nom que 576 voix sur 1249 exprimés, n'atteignant pas ainsi la majorité absolue.
A son arrivée au Palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe du Rassemblement des Gauches Républicaines et de la Gauche Démocratique, et siège à la Commission de la défense nationale, et à celle de la presse, de la radio et du cinéma ; puis, à partir de 1950, il abandonne la Commission de la défense nationale au profit de celle des pensions.
Consacrant l'essentiel de son activité à la vie de son département, Charles Chalamon intervient peu en séance publique. En 1951, il approuve la nouvelle répartition du produit de la taxe locale sur le chiffre d'affaires, et s'exprime sur les dépenses de fonctionnement des services de l'éducation nationale. Il dépose également une proposition de loi tendant à supprimer les droits de succession entre époux et en ligne directe pour tous les biens participant à la production agricole.
Le 8 janvier 1952, il préside, en qualité de doyen d'âge, la première séance de l'année, et prononce à cette occasion la traditionnelle allocution, dans laquelle il appelle de ses voeux une révision constitutionnelle qui renforcerait les compétences de la seconde Chambre.
C'est là sa dernière intervention publique au Sénat. Il ne se présente pas aux élections du 18 mai 1952 et se retire alors de la vie politique nationale.
Il meurt à Lusancy* le 3 janvier 1960. Il était commandeur de la Légion d'honneur.
Note de la division des Archives * : Il meurt à Luzancy le 3 janvier 1960.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles CHALAMON
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