- Appartenance politique :
- Groupe Communiste
- État civil :
- Né le 3 mai 1905
Décédé le 9 décembre 1971 - Profession :
- Employé des contributions
- Département :
- Pyrénées-Orientales
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))
1940-1958
CARDONNE (Gaston)
Né le 3 mai 1905 à Céret (Pyrénées-Orientales)
Décédé le 9 décembre 1971 à Céret
Conseiller de la République des Pyrénées-Orientales de 1946 à 1948
Gaston Cardonne est employé des contributions indirectes lorsqu'il s'engage, au début des années trente, dans les rangs du Parti communiste. Après avoir participé à la création de plusieurs coopératives de production et de consommation dans sa ville natale, il milite au sein de la Fédération autonome des fonctionnaires, dont il devient secrétaire-adjoint en 1935, puis trésorier pour les Pyrénées-Orientales en 1936. C'est à ce titre qu'il participe, avec d'autres syndicalistes de même sensibilité, au Rassemblement universel pour la Paix réuni à Bruxelles en septembre 1936.
A la même époque, et en sa qualité de responsable du Secours populaire de Céret, il aide activement les réfugiés fuyant la guerre civile espagnole.
Après l'avènement du régime de Vichy, il est arrêté, puis interné en Afrique du Nord pour la durée de la guerre. De retour à Céret, en 1944, il préside le comité local de Libération, puis accède à la mairie, de mai 1945 à octobre 1947. En septembre 1945, il est élu conseiller général du canton de Céret, mandat qu'il conserve jusqu'en octobre 1951.
Lors des élections du 21 octobre 1945 à la première Assemblée nationale Constituante, il est candidat sur la liste communiste conduite par Léo Figuères, qui en est le seul élu.
Gaston Cardonne est, en revanche, élu le 8 décembre 1946 au Conseil de la République : il remporte en effet le siège à pourvoir dans les Pyrénées-Orientales avec 206 voix sur 491 exprimés.
Membre du groupe communiste, il siège à la Commission des finances, et intervient lors de nombreuses discussions budgétaires et financières : création de ressources nouvelles pour les collectivités locales, réforme fiscale, redressement économique et financier, entre autres. Il participe également aux débats sur la désignation des membres de l'Assemblée algérienne, sur l'organisation de la marine marchande, et sur les transports de voyageurs en région parisienne, notamment.
Durant l'année 1948, il dépose trois propositions de résolution, respectivement sur l'octroi de véhicules à l'administration des contributions indirectes, sur les compétences des tribunaux de prud'hommes, et sur la reconstruction de la ligne de chemin de fer d'Amélie-les-Bains à Arles-sur-Tech.
Aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948, il conduit, dans les Pyrénées-Orientales, la liste d'Union républicaine et résistante, mais ne réunit sur son nom que 106 voix sur 567 exprimés, et doit donc abandonner le Conseil de la République.
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Ve République
CARDONNE (Gaston)
Né le 3 mai 1905 à Céret (Pyrénées-Orientales)
Décédé le 9 décembre 1971 à Céret
Conseiller de la République des Pyrénées-Orientales de 1946 à 1948
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 3, p. 39-40)
Deux ans après avoir été élu au Conseil de la République pour y représenter les Pyrénées-Orientales, Gaston Cardonne n'obtient pas le renouvellement de son mandat : lors des élections du 7 novembre 1948, le sénateur communiste réunit 106 voix sur 567 suffrages exprimés contre 379 pour le socialiste Léon-Jean Grégory et 381 pour le radical Joseph Gaspard, tous deux élus sur la liste de coalition de la SFIO et du Parti radical.
L'année précédente, aux élections municipales d'octobre 1947, G. Cardonne avait perdu le siège de maire de Céret qu'il avait conquis en 1945.
Par la suite, aux élections cantonales d'octobre 1951, il perd également le siège de conseiller général du canton de Céret qu'il avait conquis en 1945 : il est battu par le maire socialiste de Céret, Henri Guitard.
Retiré ensuite de la vie politique, il s'éteint le 9 décembre 1971 à l'âge de soixante-six ans.
Sources
Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.
L'Indépendant, 10 décembre 1971.
Bibliographie
Balent (André), « Gaston Cardonne », dans Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice en ligne : https://maitron.fr/spip.php?article18672.
Balent (André), « Gaston Cardonne » dans Gérard Bonet (dir.), Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1, Perpignan, Publications de l'Olivier, 2011, p. 225-226.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Gaston CARDONNE
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