- État civil :
- Né le 9 mars 1854
Décédé le 16 novembre 1925 - Profession :
- Magistrat
- Département :
- Aveyron
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 4 janvier 1903
Elu le 7 janvier 1912
Fin de mandat le 8 janvier 1921 ( Ne se représente pas )
1889-1940
VIDAL de SAINT URBAIN (GABRIEL, HENRI, MARCEL, MARIE), né le 9 mars 1854 à Rodez (Aveyron), mort le 16 novembre 1925 à Saini-Laurent-d'Olt (Aveyron).
Député de l'Aveyron de 1896 à 1902.
Sénateur de l'Aveyron de 1903 à 1921.
Vidal de Saint-urbain, après avoir fait ses études classiques au collège de Saint-Affrique, dans l'Aveyron, commence ses études de droit à Toulouse et est reçu licencié en droit à Paris en 1876 et docteur en droit en 1880. Après avoir été avocat stagiaire au barreau de Montpellier, il entre dans la magistrature. Il est successivement substitut du procureur de la République à Loches et à Tours en 1880, procureur de la République à Chinon en 1881, à Blois en 1883 et à Tours en 1885. Il devient avocat-général à Dijon en 1891 et conserve ce poste Jusqu'en 1896. Il est alors nommé président de chambre honoraire.
En 1880, Vidal de Saint Urbain succède comme conseiller général de Campagnac à son père. Il est vice-président du Conseil général de l'Aveyron de 1896 à 1906.
A la mort de Clausel de Coussergues, son parent, dont il partage les convictions politiques, il est élu député de l'arrondissement de Millau, le 11 octobre 1896, par 7.927 voix contre 6.938 à son concurrent radical Balitrand, avocat. Il est réélu le 8 mai 1898 par 8.515 voix contre 7.823 à Balitrand ; mais celui-ci l'emporte de peu au renouvellement de 1902 puisqu'il réunit 8.265 voix contre 8.246 à Vidal de Saint Urbain sur 16.578 votants.
Aux élections sénatoriales du 4 janvier 1903, Vidal de Saint Urbain est élu au second tour par 452 voix contre 353 à Joseph Fabre, sénateur sortant, sur 802 votants. Il ne se représente pas aux élections sénatoriales de janvier 1921. Républicain progressiste, il prononce à la Chambre des discours remarqués sur le projet de loi relatif aux associations, la réforme judiciaire, les questions agricoles, l'impôt sur le revenu et les camps d'instruction militaire. On peut rappeler à ce sujet qu'on lui doit, en grande partie, la création du camp de Larzac, dans l'Aveyron.
Inscrit au groupe de la gauche républicaine, il fait partie de nombreuses commissions, notamment celles d'examen des projets sur les retraites ouvrières, sur la nomination des maires et adjoints et des commissions d'enquête sur les congrégations et sur la codification des lois ouvrières.
Son attitude politique tout au long de sa carrière est parfaitement fidèle au programme qu'il soumettait à ses électeurs dès 1898 lorsqu'il brigua son premier mandat politique.
Ancien procureur de la République, il ne pouvait pas ne pas intervenir lors de la discussion de la proposition de loi tendant à l'abrogation de la peine de mort et à son remplacement par la peine d'internement perpétuel. La déportation en Nouvelle-Calédonie ne lui apparaît pas comme une peine suffisamment répressive pour impressionner les malfaiteurs. Il concluait au maintien de la peine de mort, mais demandait qu'il soit fait application très rarement de cette peine. Membre du Conseil général de la fédération républicaine, il a fait pour cette association des conférences applaudies un peu partout en France, notamment à Angers, Poitiers, Chartres, Montpellier.
Il a écrit de nombreux ouvrages, les uns juridiques : Le duel sous l'ancien régime et de nos jours et L'action paulienne, les autres politiques, Discours politiques et Allocutions diverses.
Après vingt-cinq ans de vie parlementaire, Gabriel Vidal de Saint Urbain s'est retiré à Saint Laurent d'Olt où il est décédé dans sa soixante-douzième année.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Gabriel VIDAL DE SAINT-URBAIN
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