État civil :
Né le 25 juin 1847
Décédé le 7 juillet 1917
Profession :
Médecin
Département :
Haute-Vienne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 7 juillet 1917 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

VACHERIE (HENRI, JEAN-BAPTISTE, MATHIEU), né le 25 juin 1847 à Rancon (Haute-Vienne), mort le 7 juillet 1917 à Rancon.

Député de la Haute-Vienne de 1889 à 1898 et de 1902 à 1909.

Sénateur de la Haute-Vienne de 1909 à 1917.

Vacherie avait pris part au siège de Verdun en 1870. Fait prisonnier à Beaugency, il avait réussi à s'évader.

Grâce à de sérieuses qualités d'organisateur et à l'aménité de son caractère, il avait acquis dans son département une légitime autorité. Docteur en médecine très estimé, il avait été porté par ses citoyens à la présidence du Conseil général où il donna la mesure que peut avoir un esprit sage et éclairé, désintéressé et simplement soucieux des meilleures solutions.

Vacherie était également maire de Rancon.

Il fut élu député de l'arrondissement de Bellac en 1889, mandat qu'il détiendra jusqu'en 1898. Il est alors candidat aux élections sénatoriales du 28 janvier 1900, mais il n'obtient au second tour que 296 voix contre 334 à Henri Lavertujon qui est élu.

Il revient comme député à la Chambre en 1902 et remplit son mandat jusqu'en 1908.

De nouveau candidat aux élections sénatoriales du 3 janvier 1909, il est élu au deuxième tour par 404 voix sur 655 votants.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique, Vacherie prend une part active, quoique discrète, aux travaux de l'assemblée, membre de plusieurs commissions - des travaux publics et chemins de fer, des associations et congrégations, de l'hygiène publique - il est l'auteur de rapports sur des projets de loi relatifs à des lignes de chemins de fer d'intérêt local, sur un projet de loi relatif au port d'Alger. Avec son collègue Codet, il dépose une proposition de loi tendant à faire allouer des secours aux victimes des manifestations ouvrières de Limoges, en avril 1905 et en demande la discussion immédiate. Il prend part à la discussion des crédits budgétaires des Postes et Télégraphes pour 1908.

Député discret, il se fait une spécialité des rapports sur des mesures d'intérêt local.

Ne comptant au Sénat que des amis, il appuie toujours de ses votes les principales réformes démocratiques.

Il meurt en cours de mandat le 7 juillet 1917 dans son bourg natal de Rancon.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri VACHERIE

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