- État civil :
- Né le 23 juin 1819
Décédé le 15 juin 1899 - Profession :
- Propriétaire agricole
- Département :
- Inamovible
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 13 décembre 1875
Fin de mandat le 15 juin 1899 ( Décédé )
avant 1889
TRIBERT (LOUIS-PIERRE), représentant en 1871, membre du Sénat, né à Paris le 29 juin 1819, fils du précèdent, fit de brillantes études au collège Bourbon, passa quelque temps à l'Université de. Berlin, puis visita l'Europe, l'Egypte, et les états de l'Amérique du Nord. Propriétaire à Saint-Denis (Deux-Sèvres), il y fit construire à ses frais une école communale, se présenta à la députation, comme candidat indépendant au Corps législatif, le 1er juin 1863; dans la 2e circonscription des Deux-Sèvres, et échoua avec 7,382 voix contre 10,772 au candidat officiel élu, M. Lasnonier, 2,622 à M. de Failly et 424 à M. Bouchet de Grandmay. Conseiller général de Champdeniers en 1868, il échoua encore, aux élections législatives du 24 mai 1869, avec 10,868 voix contre 16,443 au député sortant, candidat officiel réélu, M, Lasnonier. Au moment de la guerre de 1870, il s'engagea le 15 août, à 52 ans, au 95e de ligne, fit partie du 12e de marche, fit campagne, dans le 13e corps, à Chevilly, à l'Hay, et fut fait prisonnier à la Ville-Evrard (21 décembre)., Interné à Neisse Silésie), il fut élu, en son absence, le 8 février 1871, représentant des Deux-Sèvres à l'Assemblée nationale, le 4e sur 7, par 47,307 voix sur 66,073 votants et 100,005 inscrits. Il prit place au centre gauche, fit partie de plusieurs commissions, eut un duel (1873) avec un journaliste bonapartiste des Deux-Sèvres, au sujet d'un article sur le conventionnel Lecointe-Puyraveau, son grand-père maternel, et vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, contre la pétition des évêques, contre le pouvoir constituant de l'Assemblée, contre le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le ministère de Broglie, pour l'amendement Wallon, pour les lois constitutionnelles; il s'était abstenu sur l'admission à titre définitif des princes d'Orléans dans l'armée. Le 13 décembre 1875, l'Assemblée nationale l'élut sénateur inamovible, le 41e sur 75, par 346 voix (689 votants). Sans appartenir à aucun groupe politique, M. Tribert a voté souvent avec la gauche républicaine, notamment contre la dissolution de la Chambre demandée par le cabinet du 16 mai (juin 1877), puis contre le retour à Paris, contre l'article 7 de la loi Ferry sur renseignement, contre la suppression de l'inamovibilité de la magistrature, contre l'expulsion des princes, et s'est prononcé, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
TRIBERT (Louis, PIERRE), né le 29 juin 1819 à Paris, mort le 15 juin 1899 à Saint-Denis (Deux-Sèvres).
Représentant des Deux-Sèvres de 1871 à 1875.
Sénateur inamovible de 1875 à 1899.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 445.)
Sénateur inamovible depuis 1875, Tribert, assidu aux séances jusqu'alors ne manifeste plus, à partir de 1889, d'activité dans les commissions non plus qu'à la tribune.
Il mourut dans son domaine de Puyraveau, à Saint-Denis, dans les Deux-Sèvres, le 15 juin 1899, à quinze jours de son quatre-vingtième anniversaire.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis TRIBERT
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