- État civil :
- Né le 7 septembre 1878
- Profession :
- Médecin
- Département :
- Vendée
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944
1889-1940
ROBERT (LÉOPOLD), né le 7 septembre 1878 à Soullans (Vendée).
Sénateur de la Vendée de 1936 à 31/12/1944.
Léopold Robert est né dans le Marais vendéen d'une vieille famille de cultivateurs et d'artisans. Il fit ses études secondaires au petit séminaire des Sables-d'Olonne puis à La Roche-sur-Yon, ses études de médecine à la Faculté catholique de Lille et à la Faculté de médecine de Paris. Le titre de docteur en médecine une fois acquis, il revint à Soullans en 1904 pour y ouvrir un cabinet et mener la rude vie de médecin de campagne, tout en consacrant ses loisirs à la rédaction de romans où, sous le pseudonyme de Jean Yole, il chantait la vie paysanne : Les Arrivants (1909), roman de la promotion sociale au village, La Dame du Bourg (1910), Les Démarquées, ouvrage couronné par l'Académie française en 1914.
Après avoir fait brillamment la guerre dont il revient chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre, il dut, pour des raisons familiales, quitter le Marais et s'installer dans le Bocage vendéen, à Vendéennes. En même temps, il abandonna la pratique médicale pour se consacrer exclusivement à la littérature et à l'exploitation de ses terres. En 1918, parut Sa veuve, en 1921, Limogé, en 1928, La servante sans gages, roman dont Jean Yole tira une pièce qui fut représentée au théâtre de la Madeleine, à la salle d'Iéna et à l'Odéon ; en 1929, Le malaise paysan, étude d'économie rurale ; en 1930, Le capitaine de paroisse, en 1936, La Vendée ; en 1937, Eve, pièce en trois actes représentée au théâtre des Mathurins-Pitoëff.
Maire de Vendéennes depuis 1933, Léopold Robert fut élu sénateur de la Vendée le 20 octobre 1935, au 2e tour, par 522 voix sur 873 votants. Il ne s'inscrivit à aucun groupe mais siégea à diverses commissions : commerce, législation, hygiène et prévoyance sociale notamment. Ses interventions tendirent toutes au même but : défendre la famille paysanne qui, déclarait-il en 1938 dans le débat sur les conventions collectives dans l'agriculture « constitue, pour les deux tiers de la France, le meilleur contrat collectif du monde ».
Le 10 juillet 1940, Léopold Robert vota pour l'attribution des pleins pouvoirs constitutionnels au maréchal Pétain.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Léopold ROBERT
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