État civil :
Né le 16 septembre 1851
Décédé le 7 novembre 1920
Profession :
Magistrat
Département :
Aude
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 26 janvier 1894 ( Invalidé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

RIVALS (ETIENNE, Louis, Jules), né le 16 septembre 1851 à Limoux (Aude), mort le 7 novembre 1920 à Limoux.

Député de l'Aude de 1899 à 1901.

Avocat, Jules Rivals s'intéresse de bonne heure à la politique et milite dans les rangs républicains. Entré au conseil municipal de Limoux, il est révoqué après le 16 mai 1877, mais est réélu la même année. Il va très vite faire carrière dans la magistrature : débutant comme juge suppléant à Limoux même, il est nommé successivement substitut à Prades (1878), juge suppléant à Carcassonne (1880), président du tribunal civil de Castelnaudary (1887) et voit s'ouvrir les portes de la Cour d'appel de Montpellier en 1892, où il occupera les fonctions de conseiller jusqu'en 1898.

Il s'était présenté au renouvellement triennal du Sénat en 1894 et avait été proclamé élu ; mais une erreur matérielle dans le comptage des voix avait amené le Sénat, après discussion, à annuler cette élection. Le 25 février suivant, sur 745 suffrages exprimés, il en obtenait 366 et devait laisser Mir emporter le siège avec 398 voix.

Conseiller honoraire à la Cour d'appel depuis 1898, Rivals a toute liberté pour se présenter à la députation. La mort de Saba, le 3 mai 1899, va donner lieu à une élection partielle dans la circonscription de Castelnaudary le 2 juillet suivant : Rivals est très brillamment élu avec 6.636 voix sur 8.649 votants contre 1.675 à Gouttes.

Républicain, membre de la gauche radicale, il participe à la Chambre à la discussion des budgets de 1900 (justice, travaux publics, instruction publique) et de 1901 (finances, agriculture). S'il déposa sans succès des propositions de loi sur la compétence judiciaire et sur les contributions directes (il saisira l'occasion d'un budget pour reprendre la question), en revanche sa proposition de modification de la loi de 1898 sur les accidents du travail fut incluse dans la discussion de la révision de ce texte qui aboutit à la loi du 22 mars 1902. Malheureusement pour Rivals, cela faisait une année qu'il n'appartenait plus au Parlement : il avait en effet donné sa démission de député le 12 mars 1901 pour raison de santé. Il va désormais se consacrer à la culture de ses vignes et au Conseil général ; il meurt à Limoux dans sa soixante-dixième année, le 7 novembre 1920.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jules RIVALS

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