État civil :
Né le 16 juin 1866
Décédé le 18 août 1937
Profession :
Avocat
Département :
Ariège
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 7 janvier 1912
Elu le 9 janvier 1921
Fin de mandat le 13 janvier 1930 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

REYNALD (GEORGES, MARIE), né le 16 juin 1866 à Foix (Ariège), mort le 18 août 1937 à Saint-Martin-de-Caralp (Ariège).

Sénateur de l'Ariège de 1912 à 1930.

Né le 16 juin 1866 à Foix, Georges Reynald était fils du doyen de la Faculté des lettres d'Aix, Hermille Reynald, lui-même fils et petit-fils d'universitaires ariégeois. Son grand-père maternel a en outre été maire de Foix et conseiller général pendant de longues années. Licencié en droit et ès-lettres, Georges Reynald a d'abord été avocat à Foix, puis à Paris. Il a collaboré à La Presse associée et à divers autres journaux français ou étrangers. Il fut pendant un an directeur politique de L'Evénement et a publié en 1915 une étude sur L'Oeuvre de M. Delcassé.

Georges Reynald a gravi le cursus honorum qui va de la politique locale à la politique nationale d'une façon très classique. Il est en effet devenu conseiller municipal de Foix en 1896, maire en 1901, conseiller général de l'Ariège en 1904 et enfin sénateur en 1912. C'est en remplacement de Frézoul, sénateur sortant qui ne se représentait pas, qu'il fut élu le 7 janvier 1912 par 321 voix sur 577 votants. Il sera réélu le 9 janvier 1921 et s'inscrira au groupe de l'union républicaine.

Spécialiste des questions de politique extérieure, Georges Reynald fut membre de la commission des finances où il rapportait régulièrement le budget des Affaires étrangères, de la commission des chemins de fer et de l'outillage national et de celle des affaires étrangères dont il était vice-président.

A ce titre, il a rapporté de très nombreux projets de ratification de conventions concernant entre autres pays la Chine, la Sarre, le Siam, la Tchécoslovaquie, l'Autriche et Cuba. Il a participé au rapport sur le traité de Versailles sous la direction de Léon Bourgeois, a rapporté lui-même la question de la réparation des dommages de guerre ainsi que les traités de Trianon et de Neuilly et des motions relatives à la Conférence de Londres (1924). Il a également déposé un avis sur le protocole de Genève (1925). Cette compétence affirmée dans le domaine du droit international l'a fait désigner comme délégué de la France à l'assemblée de la Société des Nations de 1921 à 1923.

Dans un autre domaine Georges Reynald a déposé une proposition de loi tendant à la décentralisation administrative et à l'organisation régionale (5 août 1926).

En 1930 sa carrière parlementaire prenait fin et Georges Reynald devait quelques années plus tard s'éteindre au château de Pesquié dans son pays natal, à l'âge de 71 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges REYNALD

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