État civil :
Né le 19 mars 1813
Décédé le 10 juin 1886
Profession :
Général
Département :
Haute-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Fin de mandat le 4 janvier 1879 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

POURCET (JOSEPH-AUGUSTE-JEAN-MARIE), sénateur de 1876 à 1879, né à Toulouse (Haute-Garonne) le 19 mars 1813, mort à Toulouse le 10 juin 1886, entra à l'Ecole de Saint-Cyr en 1832, en sortit le premier, dans la cavalerie, et passa à l'Ecole d'état-major. Sous-lieutenant le 1er octobre 1832, lieutenant le 1er janvier 1838, il fut envoyé en Algérie, et devint aide de camp du général Changarnier, capitaine le 26 avril 1841, chef d'escadron d'état-major le 8 août 1848, lieutenant-colonel le 15 avril 1852, et colonel, le 26 mars 1855. Il prit part à la guerre de Crimée, fut nommé chef d'état-major du corps d'occupation à Rome en 1858, fut promu général de brigade le 26 mars 1859, et assista à la campagne d'Italie où il se distingua à Solférino. Après la guerre, il fut appelé aux fonctions de chef d'état-major du 6e corps à Toulouse, alors commandé par le maréchal Niel. Général de division en 1869, il reçut le commandement de la division d'Alger, v fut maintenu au moment de la rupture avec la Prusse, et ne se vit rappelé en France qu'en octobre 1870, pour présider à l'organisation du 16e corps d'armée. Ayant désapprouvé la proclamation adressée par Gambetta à l'armée après la capitulation de Metz, il fut destitué et remplacé par Chanzy. Avec les débris du 16e corps, momentanément placé sous son commandement, il tira les derniers coups de canon de la campagne, aux environs de Blois. En 1871, il commanda la 12e division militaire (Toulouse), et, en octobre 1873, remplit les fonctions de ministère public dans le procès Bazaine. Son réquisitoire et sa vive réplique à Me Lachaud, défenseur de l'accusé, furent également remarqués. Le 3 février 1874, il fut appelé au commandement de la 36e division (Bayonne), et eut pour mission de surveiller la frontière espagnole, encombrée de carlistes. En 1876, il accepta la candidature au Sénat, « sur le terrain constitutionnel », fut élu sénateur de la Haute-Garonne, le 30 janvier, par 339 voix (669 votants), prit place au groupe constitutionnel, appuya le plus souvent la politique de la droite, et vota pour la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie, le 23 juin 1877. En novembre 1877, il fut rapporteur du projet de loi sur la réorganisation de l'état-major, et échoua, au renouvellement triennal du 5 janvier 1879. Il fut mis à la retraite, le 2 avril suivant. Chevalier de la Légion d'honneur du 17 septembre 1841, officier du 27 août 1845, commandeur du 10 novembre 1856, grand-officier du 6 mars 1867, grand-croix du 18 mars 1878, il fut créé par le roi d'Espagne, Alphonse XII, marquis d'Améguy, le 19 avril 1876. M. Pourcet a publié: Campagne sur la Loire; les débuts du 16e corps; le 25e corps (1874).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph POURCET

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