- État civil :
- Né le 9 octobre 1843
Décédé le 13 juin 1909 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Lot
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 31 mai 1891
Elu le 3 janvier 1897
Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 13 juin 1909 ( Décédé )
1889-1940
PAULIAC (JOSEPH, Louis), né le 9 octobre 1843 à Saint-Cirgues (Lot), mort le 13 juin 1909 à Enghien-les-Bains (Seine-et-Oise).
Sénateur du Lot de 1891 à 1905 et en 1909.
Né dans une famille de propriétaires terriens, à Saint-Cirgues, commune alors assez importante du Lot, il fait ses études à Figeac, puis à l'Université de Toulouse où il obtient le doctorat en droit. Joseph Pauliac s'inscrit alors au barreau de Figeac.
Il y est vite connu et peut affronter avec succès les suffrages du canton : il est élu conseiller général et, la cinquantaine venue, il brigue davantage ; le 31 mai 1891, le siège du général Campenon, sénateur inamovible, étant devenu vacant et ayant été attribué au Lot, Pauliac se présente à cette élection partielle. Au premier tour, il arrive en tête avec 317 voix, devant quatre adversaires, alors que la majorité absolue est de 341. Au deuxième tour, il est élu par 372 voix contre 305 au seul concurrent resté en lice, Relhié.
Il est réélu dès le premier tour au renouvellement triennal du 3 janvier 1897, obtenant 359 voix sur 659 suffrages exprimés, derrière Charles de Verninac, 403 voix et devant Léon Talou, 356 voix. Derrière ces trois élus, dont deux mouraient en cours de mandat, on trouve Emile Rey, 327 voix, qui aura sa revanche au renouvellement de 1906, Combarieu, 204 et Calmen-Maisons, 181.
Ce renouvellement de 1906 fut fatal à Pauliac. Au premier tour, il n'arrive qu'en quatrième position (alors qu'il y a trois sièges à pourvoir), derrière Emile Rey, seul élu avec 338 voix sur 628 suffrages exprimés, Béral, 310 voix, Cocula, sénateur sortant, 308 voix. Pauliac, avec 288 voix, arrive devant Talon, 229, Costes, autre sénateur sortant, 94, Clarée, 60 et Pagès, 52. Au second tour, la majorité absolue étant toujours de 315, Pauliac obtient 317 voix, mais Béral avec 328 voix et Cocula, 322, se placent devant lui et obtiennent les deux sièges restants.
Au cours de ses quinze années d'activité parlementaire, Pauliac - qui siège à gauche - s'intéresse essentiellement aux questions d'ordre juridique. On le trouve dans presque toutes les commissions qui font appel aux juristes de l'assemblée, qu'il s'agisse par exemple de la modification de la loi de 1867 sur les sociétés civiles, de la tenue des audiences foraines des juges de paix, de l'application à la presse de l'article 368 du code d'instruction criminelle. Par deux fois les commissions lui confient le rapport : en 1899, sur la proposition de loi modifiant l'article 1094 du code civil et en 1905, sur le projet de loi déclarant d'utilité publique le chemin de fer de Carmaux à Vindrac.
Le 22 mars 1895, Pauliac intervient longuement en séance publique pour présenter, dans la discussion sur les droits des enfants naturels en matière de succession, le point de vue du praticien ; mais on sent aussi qu'il voudrait voir atténuées les rigueurs de la loi à l'égard des enfants naturels.
Après trois ans de retraite parlementaire, Pauliac, qui est alors maire de Saint-Cirgues, conseiller général du canton de Latronquière (dont fait partie Saint-Cirgues) et président du Conseil général du Lot, se présente à l'élection partielle qui a lieu le 3 janvier 1909 pour remplacer Béral, décédé. Il est élu au premier tour par 438 voix sur 615 inscrits et 587 suffrages exprimés, contre 132 à Cessaigues et 38 à divers.
Mais il est malade et ne peut participer aux travaux du Sénat. Il meurt à Enghien, cinq mois après sa réélection, le 13 juin 1909, âgé de 65 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Joseph PAULIAC
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