- État civil :
- Né le 29 septembre 1843
Décédé le 30 septembre 1913 - Département :
- Gers
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 14 août 1887
Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 2 janvier 1897 ( Non réélu )
avant 1889
MONTESQUIOU-FÉZENSAC (PHILIPPE-ANDRÉ- AIMERY-CHARLES, DUC DE), membre du Sénat, né à Paris le 26 septembre 1843, fut élu, comme conservateur-monarchiste, le 14 août 1887, sénateur du Gers, en remplacement de M. Batbie décédé, par 413 voix (785 votants) contre 369 à M. Lannelongue, républicain. Il prit place à droite, opina constamment avec la minorité, et obtint sa réélection, le 5 janvier 1888, au renouvellement triennal, par 422 voix (788 votants), contre 327 à M. Marcel. Par une lettre rendue publique, en date du 6 avril 1889, M. de Montesquiou-Fézensac refusa de siéger comme membre de la Haute-Cour dans le procès du général Boulanger: « Comme élu du suffrage universel, écrivit-il, comme serviteur respectueux de la justice régulière, la seule qui soit une justice, comme adversaire implacable de toute mesure révolutionnaire, je refuse de siéger, ma conscience me le défend. » En dernier lieu, il s'est prononcé contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
MONTESQUIOU - FEZENSAC (PHILIPPE, ANDRÉ, AIMERY, CHARLES duc de), né le 26 septembre 1843 à Paris, mort le 30 septembre 1913 à Paris (8e).
Sénateur du Gers de 1887 à 1897.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT et COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 415.)
S'il n'intervint pas à la tribune du Sénat, Montesquiou-Fezensac n'en fut pas moins attentif à la défense des intérêts de ses mandants. Défenseur ardent des libertés religieuses, il appartint à plusieurs commissions, notamment à la commission concernant les victimes du travail et l'assurance obligatoire.
En juillet 1894, il signa, avec la droite royaliste, la déclaration lue par Chesnelong avant le passage au vote de la loi sur les menées anarchistes.
Non réélu en 1897, il n'en éprouva aucun chagrin et continua à assumer la charge et les honneurs de l'illustre maison de Montesquieu Erudit, bibliophile, fabricien d'honneur de son village de Marsan, conseiller paroissial de Saint-Philippe-du-Roule, le duc de Montesquieu se partageait entre la vie parisienne et la vie gersoise.
Victime d'une première crise cardiaque en 1906, il donna sa démission de conseiller municipal de Marsan et mourut à Paris sept ans plus tard.
Les obsèques eurent lieu en grande pompe dans sa paroisse de Saint-Philippe-du-Roule. Par testament, il avait légué à son neveu, le marquis, le domaine de Marsan « quod sint cognomine de Montesquieu ».
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Philippe MONTESQUIOU-FEZENSAC
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