État civil :
Né le 10 novembre 1844
Décédé le 27 octobre 1923
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Eure
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 13 janvier 1907
Elu le 7 janvier 1912
Elu le 9 janvier 1921
Fin de mandat le 27 octobre 1923 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

MONNIER (LÉON, Louis), né le 10 novembre 1844 à Gaillon (Eure), mort le 27 octobre 1923 à Evreux (Eure).

Sénateur de l'Eure de 1907 à 1923.

Propriétaire-éleveur, Léon Monnier, homme droit, de relations sûres et de bon conseil, conquiert peu à peu l'estime et la sympathie générales. Dans ces conditions il ne tarde pas à prendre place dans la vie publique.

D'abord conseiller municipal, puis maire de Gaillon - il le restera jusqu'à sa mort - il devient conseiller d'arrondissement, puis conseiller général. Au sein des assemblées locales, il donne l'exemple du travail et du dévouement à la chose publique.

Le sénateur Thorel décédant en octobre 1906, une élection partielle a lieu. Connu pour être un républicain modéré, mais très ferme dans ses opinions, Léon Monnier est pressé par ses amis de présenter sa candidature. Il cède à leurs instances et, le 13 janvier 1907, il est élu au premier tour sénateur de l'Eure par 584 voix contre 350 au Dr Oursel et 97 à Beverini-Vico. Il sera réélu, toujours au premier tour, le 7 janvier 1912, par 551 voix sur 1.014 votants et, le 9 janvier 1921, par 515 voix sur 1.011 votants.

Inscrit au groupe de la gauche républicaine, Léon Monnier se montre au Sénat ce qu'il a toujours été : assidu à sa tâche, d'esprit conciliant et de bon conseil. Il fait partie de la commission du commence, de l'industrie, du travail et des postes, puis, de 1916 à 1920, il préside la commission d'intérêt local où son expérience des affaires administratives est régulièrement appréciée par ses collègues. Déjà spécialisé dans les questions agricoles et principalement dans celles qui ont trait à l'élevage, il s'intéresse également de très près aux problèmes de la perception d'une surtaxe sur l'alcool par les octrois, de la modification des limites des communes ou de la création de nouvelles communes, de la perception de taxes par les municipalités, ainsi que des problèmes posés dans les agglomérations par l'assainissement.

Mais sa santé jusque-là vigoureuse s'affaiblit après la guerre. Celle-ci lui a, en effet, apporté des deuils cruels en lui prenant son fils et le mari de sa petite-fille.

Il meurt le 27 octobre 1923 à Evreux à 79 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Léon MONNIER

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