État civil :
Né le 18 mars 1861
Décédé le 10 décembre 1942
Profession :
Avocat
Département :
Marne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 avril 1920
Elu le 6 janvier 1924
Elu le 10 janvier 1933
Fin de mandat le 31 décembre 1941


Ancien Vice-président du Sénat

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

MERLIN (ANTOINE, CLAUDE, Henry), né le 18 mars 1861 à Châteaudun (Eure-et-Loir). Décédé le 10 décembre 1941 à Epernay1 (Marne).

Sénateur de la Marne de 1920 à 1941.

Fils d'un conseiller honoraire à la Cour de Paris, Henry Merlin prépare son baccalauréat au lycée Louis le grand, puis s'inscrit en faculté, à Paris, où il passe avec succès sa licence ès lettres et sa licence en droit.

Avocat à la Cour de Paris, il s'initie à la gestion des affaires publiques au conseil municipal de la petite commune du Thoult-Trosnay, dans la Marne, où il est élu en 1894. Quatre ans plus tard, il est conseiller d'arrondissement ; en 1901, conseiller général du canton de Montmirail.

Le 11 avril 1920 marque, pour Henry Merlin, le début d'une longue carrière parlementaire. Candidat aux élections sénatoriales, en remplacement de M. Vallé, décédé, il obtient dès le premier tour 627 voix sur 962 votants. Le 6 janvier 1924, ses grands électeurs lui renouvellent leur confiance puisqu'il emporte au premier tour 834 voix sur 962 votants. Le 16 octobre 1932, il se représente lors du renouvellement du Sénat. Bien que vice-président du Conseil général de la Marne, il lui faudra passer l'épreuve du second tour car il n'a recueilli au premier que 480 voix sur 975 votants, manquant son élection de quelques suffrages. Au second tour, il en obtient 498, ce qui lui vaut son troisième mandat à la Haute Assemblée.

Inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale socialiste, il se révèle rapidement comme un parlementaire assidu, sage et compétent, qui fait autorité. Il est d'abord membre de la commission de l'administration générale, départementale et communale et de prévoyance sociales, de la commission des départements libérés de l'invasion. Puis, en 1926, il accède au poste enviable et convoité de président de la commission de l'administration générale. Enfin, en 1937 et en 1938, il est élu par ses pairs vice-président du Sénat.

Vouloir résumer l'activité parlementaire de Henry Merlin est une entreprise impossible : on peut dire qu'à la tribune du Sénat aucun sujet ne lui a été étranger.

Notons cependant qu'une de ses préoccupations essentielles fut le sort réservé aux populations des régions libérées par l'ennemi après sa défaite de 1918. Dès 1920, il intervient sur le projet de loi relatif aux réseaux d'énergie électrique de ces territoires. Ce souci se manifestera sans cesse au cours des années suivantes, qu'il s'agisse du régime fiscal ou de la perception des impôts dans ces régions meurtries. En 1927, neuf ans après la fin des hostilités, il dépose encore une proposition de résolution tendant à la nomination d'une commission de vingt-sept membres chargée d'examiner les projets et propositions de loi relatifs aux départements libérés de l'invasion.

Plus généralement, il porta sa sollicitude aux victimes de la guerre. Les soldats d'abord.

Les pupilles de la Nation, les veuves, les orphelins trouvent aussi en Henry Merlin un ardent défenseur. Il défend avec autant de chaleur les biens des sinistrés et intervient à chaque occasion à propos des droits à réparation, des dommages de guerre, de leur constatation, de leur évaluation, de leur paiement ou de leur cession.

En tant que juriste, il suit très régulièrement la question des loyers et des baux ruraux, des baux à ferme, des baux d'immeubles à usage commercial ou industriel, de même que le problème de la propriété commerciale. C est sans doute à ce titre qu'il est désigné par ses collègues comme membre suppléant, puis comme membre titulaire de la Cour de justice.

Il fut aussi le porte-parole d'une grande commission et pendant près de quinze ans président de la commission de l'administration générale.

Retenons enfin que Henry Merlin, en tant que représentant d'un département viticole et agricole, prit la parole à différentes reprises sur des questions relatives au travail de la terre.

Homme de coeur, administrateur consciencieux et chevronné, Henry Merlin se retira de la vie publique au moment de la deuxième guerre mondiale. Il était chevalier de la Légion d'honneur.

1 - Note de la division des archives : M. MERLIN est décédé dans le village de Thoult- Trosnay (Marne) ( source : Acte de décès )

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

MERLIN (Antoine, Claude, Henry)

Né le 18 mars 1861 à Châteaudun (Eure-et-Loir)

Décédé le 10 décembre 1942 à Epernay1 (Marne)

Sénateur de la Marne de 1920 à 1941

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2440)

A Vichy le 10 juillet 1940, Henry Merlin vote en faveur du projet de loi constitutionnelle puis se retire de la vie politique.

Il meurt le 10 décembre 1942 à Epemay.

1 - Note de la division des archives : M. MERLIN est décédé dans le village de Thoult- Trosnay (Marne) ( source : Acte de décès )

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henry MERLIN

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr