- État civil :
- Né le 26 novembre 1830
Décédé le 1er août 1921 - Profession :
- Prefet
- Département :
- Maine-et-Loire
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 19 avril 1891
Elu le 3 janvier 1897
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Ne se représente pas )
1889-1940
MERLET (JULES, MARIE), né le 26 novembre 1830 à Angers (Maine-et-Loire), mort le 1er août 1921 à Martigné-Briand (Maine-et-Loire).
Député de Maine-et-Loire de 1885 à 1889.
Sénateur de Maine-et-Loire de 1891 à 1920.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 347.)
Député depuis 1885, Jules Merlet ne se représenta pas aux élections de 1889. Mais, deux ans plus tard, le 19 avril 1891, il se porta candidat à une élection sénatoriale partielle rendue nécessaire, dans son département natal, par le décès du baron Le Guay. Il fut élu au premier tour avec 658 voix sur 976 votants, contre 295 à son concurrent, F.-J. Boulanger.
Il fut réélu le 3 janvier 1897, au premier tour de scrutin, en deuxième position, avec 660 voix sur 872 votants, derrière Bodinier, 668 voix, et devant le comte de Blois, 657 voix, et le comte de Maillé, 652 voix.
Il fut encore réélu le 7 janvier 1906, toujours au premier tour et en deuxième position, avec 692 voix sur 950 votants, derrière Bodinier, 696 voix, et devant le comte de Blois, 691 voix, et Delahaye, 688 voix.
Merlet siégea sur les bancs de la droite, ce qui était logique de la part de ce fils d'un riche négociant d'Angers, lui-même gros propriétaire terrien et ancien député conservateur.
Il fit partie au Sénat du groupe agricole, du groupe de la navigation intérieure et des ports et de plusieurs commissions.
Il fut secrétaire de la Haute Assemblée en 1895 et 1896.
Il vota contre la séparation et intervint sur des sujets variés, en particulier dans la discussion : du projet de sur l'assistance médicale gratuite (1893) ; de la proposition de loi relative aux abattoirs publics, du projet de loi concernant l'abandon à l'Etat du canal de la Dive et du Thouet par les concessionnaires, en tant que rapporteur (1895) ; de la loi de finances pour l'exercice 1905 ; du projet de loi modifiant les articles de la loi de séparation relatifs à la dévolution des biens ecclésiastiques (1908) ; du projet de loi -instituant une médaille commémorative de la campagne du Maroc (1909) ; du projet de loi portant ouverture d'un crédit extraordinaire pour subventions aux communes à l'occasion des inondations (1910) ; d'un projet de loi relatif au port de Nantes (1913).
Durant la guerre de 1914-1918, il siégea peu car son grand âge ne lui permettait plus guère de quitter ses terres.
Il ne se représenta pas lors du renouvellement de 1920 et laissa son siège à Jules Delahaye. Il devait mourir l'année suivante, au château de La Barre, à Martigné-Briand, le 1er août 1921. Jules Merlet était chevalier de la Légion d'honneur.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jules MERLET
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