État civil :
Né le 21 juin 1845
Décédé le 11 juillet 1894
Profession :
Journaliste
Département :
Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 août 1891
Fin de mandat le 11 juillet 1894 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

BERGE (ALBERT-RAPHAEL MARCHAIS DE LA), député depuis 1888, né à Paris, le 21 juin 1845, d'une vieille famille de noblesse militaire de l'Angoumois, fit d'abord ses études de médecine, puis collabora, sous l'Empire, à plusieurs journaux politiques et littéraires. Arrêté en 1867, sous l'inculpation de délit de Société secrète (affaire dite du café de la Renaissance) il fut relâché au bout d'un mois, et devint rédacteur de l'Eclaireur de Saint-Etienne, où l'avait appelé son ami M. Dorian. Le lendemain du 4 Septembre 1870, il forma une compagnie de francs-tireurs avec lesquels il prit part, en qualité de lieutenant, à la campagne de l'armée des Vosges, aux combats d'Autun, de Montbard, de Messigny, de Fontaine et de Dijon. Garibaldi le nomma capitaine après l'affaire de Montbard.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

LA BERGE (ALBERT, RAPHAËL MARCHAIS de), né le 21 juin 1845 à Paris, mort le 11 juillet 1894 à Paris.

Député de la Loire de 1888 à 1889.

Sénateur de la Loire de 1891 à 1894.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. I, p. 266 à BERGE.)

Il fut battu au deuxième tour de scrutin aux élections générales de 1889, malgré qu'il vînt en tête au premier tour. Mais en 1891, l'amiral de Montaignac, sénateur inamovible, étant décédé et son siège attribué au département de la Loire, Albert de La Berge y fut élu le 30 août.

Membre de plusieurs commissions, on l'entendit le 12 décembre 1891, au cours de la discussion du tarif général des douanes, et le 29 mars 1892 dans le débat sur le projet de loi, renvoyé au Sénat, concernant le travail des femmes, des enfants et des filles mineures dans les établissements industriels.

Mais un mal lent et impitoyable le minait sourdement. Il se tint de plus en plus à l'écart des débats et le président Challemel-Lacour devait annoncer son décès au Sénat le 12 juillet 1894 et prononcer son éloge funèbre.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Albert MARCHAIS DE LA BERGE

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