- État civil :
- Né le 11 décembre 1841
Décédé le 1er juillet 1904 - Profession :
- Exploitant agricole
- Département :
- Aisne
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 7 janvier 1894
Elu le 4 janvier 1903
Fin de mandat le 1er juillet 1904 ( Décédé )
1889-1940
MACHEREZ (ALFRED), né le 11 décembre 1841 à Metz (Moselle), mort le 1er juillet 1904 à Soissons (Aisne).
Député de l'Aisne de 1889 à 1893.
Sénateur de l'Aisne de 1894 à 1904.
Fils d'un instituteur de Meurthe-et-Moselle, ancien élève de l'Ecole des arts et métiers, ingénieur civil, propriétaire agricole d'un domaine important, il exploitait, pour son compte, dans les départements de l'Aisne, de la Marne, de la Somme et de l'Eure, nombre de sucreries.
Il fut, à l'époque, désigné par les groupes républicains et accepta de poser sa candidature comme un devoir au moment où une coalition de réactionnaires de toutes nuances osa mettre en jeu l'existence de la République et préparer l'anarchie.
Il fut élu député de l'arrondissement de Soissons, le 6 octobre 1889, par 6.014 voix' sur 14.617, alors que 5.707 voix se portèrent sur Forzy, conservateur, et 2.880 sur Rinquier, révisionniste. Macherez était alors membre du Conseil supérieur de l'agriculture. Ennemi de toute dictature, il n'admettait, en fait de révisions, que des améliorations assurant le fonctionnement possible et régulier du gouvernement sous le contrôle parlementaire. Il votera toutes les lois relatives à la protection du travail national, la dénonciation des traités de commerce, la protection douanière, l'organisation du crédit agricole, le développement de l'instruction professionnelle, l'extension de la compétence des juges de paix. Aux élections législatives de 1893 il fut battu, au scrutin de ballottage, par Firino.
Un grand nombre de délégués sénatoriaux du département de l'Aisne voulurent tenir compte à Macherez de ses efforts en faveur de l'agriculture et de l'industrie sucrière pendant la législature en l'envoyant siéger au Sénat. En effet, le 7 janvier 1894, il fut élu sénateur au deuxième tour, par 730 voix sur 1.357 contre 530 à Waddington, l'un des sénateurs sortants, ancien président du Conseil, ancien ambassadeur à Londres. Il s'inscrit au groupe de l'union républicaine.
Il fut réélu sénateur le 4 janvier 1903 par 815 voix sur 1.330, en même temps que Sibline, Malézieux et Gentilliez.
En 1895 il fut nommé secrétaire de la deuxième commission d'initiative parlementaire et en 1896, secrétaire de la commission chargée de l'examen du projet de loi déposé par la Chambre des députés, ayant pour objet d'autoriser la caisse des assurances, en cas de décès, à faire des assurances mixtes. Il s'intéressa toujours aux problèmes agricoles et économiques et en 1906 il fut élu membre du conseil supérieur des sociétés de secours mutuels. Il était aussi vice-président de la chambre syndicale des sucres de France, vice-président du syndicat de la bourse de commerce de Paris et vice-président du syndicat du commerce des sucres de Paris.
Il mourut le 1er juillet 1904.
Il était chevalier de la Légion d'honneur.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Alfred MACHEREZ
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