- État civil :
- Né le 21 juillet 1844
Décédé le 2 mai 1922 - Profession :
- Médecin
- Département :
- Landes
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 5 janvier 1888
Elu le 3 janvier 1897
Elu le 7 janvier 1906
Fin de mandat le 10 janvier 1920 ( Non réélu )
Ancien Vice-président du Sénat
avant 1889
LOURTIES (VICTOR CHRISTOPHE GABRIEL), membre du Sénat, né à Aire-sur-l'Adour (Laudes) le 21 juillet 1844, étudia la médecine, se fit recevoir docteur et se fixa à Aire dont il devint maire et conseiller général. Elu, le 5 janvier 1888, sénateur des Landes par 397 voix sur 708 votants, il prit place à gauche et vota avec les opportunistes de la Chambre haute. Il parla sur la loi organique militaire, appuya le contre-projet de MM. de Carné et Alfred Biré tendant à simplifier les opérations du conseil de révision, intervint (13 novembre 1888) dans la discussion du projet de loi ayant pour but la réorganisation d'une école de service de santé militaire, et vota, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
LOURTIES (VICTOR, CHRISTOPHE, GABRIEL), né le 22 juillet 1844 à Aire sur Adour (Landes), mort le 2 mai 1922 à Mont-de-Marsan (Landes).
Sénateur des Landes de 1888 à 1920.
Ministre du Commerce et de l'Industrie, des Postes et Télégraphes du 30 mai 1884 au 26 janvier 1895.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 182.)
Lourties allait prendre une part de plus en plus grande à l'activité du Sénat, tandis qu'il continuait d'administrer la ville d'Aire dont il devait rester le maire jusqu'à sa mort, et à siéger au Conseil général - dont il fut élu président en 1892 et le resta pendant 30 années. Cette activité, il la manifesta au sein des grandes commissions : armée, marine, douanes, chemins de fer, et dans de nombreuses commissions spéciales pour lesquelles il fut le rapporteur. Il la manifesta également en séances publiques par ses interventions sur les accidents du travail, le code rural, les coopératives et les différents projets de budgets.
De 1892 à 1894, il fut secrétaire du Sénat ; il adhéra au groupe de la mutualité qui le choisit comme président. Il était d'ailleurs, depuis plusieurs années, le grand animateur du mouvement mutualiste en France ; en 1892, il fut porté à la présidence de la ligue nationale de la prévoyance et de la mutualité, fonction qu'il conserva jusqu'à sa mort. Chargé de constituer le nouveau cabinet, Charles Dupuy lui confia, le 30 mai 1894, le ministère du Commerce, de l'Industrie des Postes et Télégraphes. Après la démission du cabinet, en janvier 1895, il reprit son activité parlementaire et adhéra aux commissions de l'armée, des douanes, des chemins de fer, des finances. Réélu sénateur le 3 janvier 1897, au premier tour, avec 411 voix sur 711 votants, il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine et de l'union républicaine ; à partir de 1901, il devait rester membre de ce seul groupe.
Dans la force de l'âge, il continua de déployer une activité intense.
Lors du renouvellement triennal du Sénat, en 1906, il conserva son siège au deuxième tour, le 7 janvier, par 410 voix sur 709 votants en même temps que ses colistiers radicaux Latappy et Milliès-Lacroix.
En 1909, il fut élu vice-président du Sénat pour un an.
Survint la guerre mondiale pendant laquelle, ayant renoncé à prendre la parole en séance, il se consacra entièrement à l'administration de sa ville Aire-sur-Adour et, au Sénat, aux travaux des commissions. Il fut chargé d'une multitude de rapports et d'avis, la plupart concernant des textes, projets ou propositions de loi relatifs aux matières économiques, sociales, financières.
Au scrutin du 11 janvier 1920, Lourties, avec 135 voix au premier tour, 5 au second sur 705 votants, dut laisser son siège à Cadilhon, candidat d'union nationale qui, avec 439 voix, vint siéger au Luxembourg aux côtés de Darceignez, de l'alliance républicaine et Milliès-Lacroix, sénateur sortant, radical socialiste, élus au premier tour.
Retiré à Aire après cet échec, Lourties mourut des suites d'un accident d'automobile à Mont-de-Marsan, le 2 mai 1922. Il était âgé de 77 ans.
Chevalier de la Légion d'honneur, officier d'Académie, titulaire de la médaille d'or de la mutualité, il était aussi haut dignitaire de plusieurs ordres étrangers: grand officier de la Couronne d'Italie, grand officier de l'Ordre de Léopold d'Orange-Nassau, grand-croix de l'Ordre de Léopold II, grand-croix du Nicham Iftikar, commandeur de l'Ordre de Charles III, commandeur de l'Ordre du Christ de Portugal.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Victor LOURTIES
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