État civil :
Né le 16 juin 1856
Décédé le 5 juillet 1927
Profession :
Ingénieur
Département :
Finistère
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 9 janvier 1921
Fin de mandat le 5 juillet 1927 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

LOUPPE (ALBERT), né le 16 juin 1856 à Guny (Aisne), mort le 5 juillet 1927 à Laval (Mayenne).

Député du Finistère de 1914 à 1919.

Sénateur du Finistère de 1921 à 1927.

Albert Louppe était issu d'une famille de cultivateurs qui avait, dans le pays, des attaches très anciennes. Il n'oubliera jamais ses origines, même lorsque, plus tard, les circonstances l'auront amené à se fixer dans une autre partie du territoire.

Ses études, commencées à Soissons, se poursuivirent brillamment à Paris au collège Sainte-Barbe. Entré à Polytechnique en 1875, il en sortit deux ans après avec le titre d'ingénieur des poudres et salpêtres. En 1883, il dirige la poudrerie du Moulin Blanc, ensuite celle de Pont-de-buis, pour revenir enfin en 1905 à Moulin Blanc où il remplira jusqu'à sa retraite en 1911 les fonctions d'ingénieur en chef.

Tout d'abord conseiller municipal de Guipavas de 1884 à 1888, il est élu cette même année conseiller municipal de Quimerch et enfin maire de cette même localité qu'il administrera jusqu'à sa mort.

Entre-temps, en 1901, le canton du Faou l'avait choisi comme représentant au Conseil général du Finistère et en 1912 ses collègues l'élirent président de cette dernière assemblée.

C'est pendant cette période qu'il mena de très énergiques campagnes pour la réfection des routes et des ponts, la construction de sanatoria et surtout l'achèvement des grands travaux du port de Brest.

En 1914, les électeurs de la circonscription de Chateaulin envoyèrent Albert Louppe au Palais Bourbon et, en janvier 1921, il fut élu sénateur du Finistère. Membre très assidu et très écouté de la commission des travaux publics du Sénat il fut chargé de rapporter le projet de loi relatif à la création d'une station marémotrice d'essai à l'Aber-Wrac'h. Il faisait partie du comité consultatif des forces hydrauliques et s'occupa avec une compétence toute particulière des questions d'hygiène, d'assistance et de prévoyance sociales.

Albert Louppe, inscrit au groupe de la gauche républicaine, fut également membre de la commission des chemins de fer.

Albert Louppe mourut à Laval le 5 juillet 1927, en cours de mandat. Il était officier de la Légion d'honneur.

C'est en hommage à son action locale que son nom fut donné au pont de conception hardie qui, au fond de la rade de Brest, enjambe l'Elorn, la rivière de Landernau.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Albert LOUPPE

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