- État civil :
- Né le 12 février 1848
Décédé le 16 janvier 1901 - Profession :
- Armateur
- Département :
- Loire-Inférieure
-
Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 24 mars 1895
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 16 janvier 1901 ( Décédé )
avant 1889
LECOUR DE GRANDMAISON (FRANÇOIS JEAN BAPTISTE CHARLES), député depuis 1885, né à Nantes (Loire-inférieure) le 12 février 1848, fils d'un armateur de Nantes et neveu du précédent, fit ses études de droit, fut reçu docteur, et, engagé volontaire pour la guerre de 1870-1871, prit part à la défense de Paris dans les mobiles de son département. Armateur à Nantes comme son père, juge au tribunal de commerce, membre de la chambre de commerce, conseiller général du canton de Vertou, et secrétaire de ce conseil depuis 1877, il fut porté, aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Loire-inférieure, et fut élu député, le 5e sur 9, par 70,477 voix sur 121,474 votants et 165,624 inscrits. Il siégea à la droite monarchiste, combattit la politique scolaire et coloniale des ministères républicains, fut élu secrétaire de la Chambre (10 janvier 1889) et vota, en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre les poursuites contre le général Boulanger. M. Lecour de Grandmaison a publié, dans des revues, des articles remarqués d'économie politique et sociale, notamment sur les tarifs des douanes, sur les traités de commerce, les syndicats professionnels, etc. Commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
LE COUR GRANDMAISON (FRANÇOIS, JEAN-BAPTISTE, Charles), né le 12 février 1848 à Nantes, mort le 17 janvier 1901 à Paris.
Député de la Loire-inférieure de 1885 à 1893.
Sénateur de la Loire-inférieure de 1895 à 1901.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 34.)
Réélu en 1889 dans là 2e circonscription de Nantes avec 6.957 voix sur 13.724 votants contre 6.222 au républicain Van Iseghem au second tour de scrutin, Charles Le Cour Grand-Maison continue à s'occuper des questions d'intérêt maritime ou commercial et présente diverses propositions de loi dans ce sens.
Mais, en 1893, aux élections générales législatives, il échoue dans la même circonscription, n'obtenant que 5.433 voix contre 7.163 à Roch, républicain.
Charles Le Cour Grand-Maison devient sénateur de la Loire-inférieure à l'occasion d'une élection partielle organisée le 24 mars 1895, à la suite du décès de Decroix. Le 3 janvier 1897, lors du renouvellement triennal du Sénat, il sera réélu au premier tour avec la liste conservatrice, recueillant 638 voix sur 998 votants.
A la Hatite Assemblée, où il milite dans les rangs de la droite royaliste, il prononce plusieurs importants discours sur les questions économiques, commerciales et maritimes, notamment dans la discussion des textes relatifs à la marine marchande ou l'inscription maritime ainsi que la loi sur les conseils d'arbitrage et de conciliation. Il est l'auteur d'une proposition de loi tendant à modifier cette dernière et d'une autre relative à l'assurance contre les accidents du travail, adoptée en partie par les chambres. Il intervient également dans maintes discussions politiques, toujours dans le sens conservateur.
Mais Charles Le Cour Grand-Maison décède brusquement le 17 janvier 1901 alors que le Sénat venait de l'appeler à faire partie du bureau de l'assemblée en qualité de secrétaire et peu après que ses concitoyens lui eussent confié la présidence du syndicat des armateurs et constructeurs maritimes de la ville de Nantes.
Charles Le Cour Grand-Maison a donné dans différentes revues, le Bulletin de l'association catholique, le Réveil français, la Revue de Lille et la Réforme sociale, des articles d'économie politique et sociale concernant les tarifs des douanes, les traités de commerce, les syndicats professionnels, etc..., et dans la Revue des Deux Mondes des études d'un très grand intérêt portant sur des sujets divers, notamment la grève du bâtiment (1898). Il a publié, en 1892, une traduction de l'ouvrage de G. Howell, Le Passé et l'avenir des Trade-unions, et en 1901, L'oeuvre sociale des cercles catholiques.
Il était commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles LE COUR-GRANDMAISON
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