État civil :
Né le 3 octobre 1835
Décédé le 25 février 1902
Département :
Gers
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 30 janvier 1876
Elu le 5 janvier 1879
Elu le 5 janvier 1888
Fin de mandat le 2 janvier 1897 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

LACAVE-LAPLAGNE (LOUIS), représentant en 1871, membre du Sénat, né à Paris le 3 octobre 1835, fils du précédent, suivit les traditions orléanistes de sa famille, fut élu conseiller général du Gers en 1861, et posa, le 1er juin 1863, sa candidature indépendante au Corps législatif dans la 3e circonscription du Gers, où il obtint 6,990 voix contre 20,897 à l'élu officiel, M. Granier de Cassagnac. Lors des élections du 24 mai 1869, il reprit la lutte contre le même adversaire, lança une profession de foi « libérale », qui fut très goûtée dans le monde de l'opposition, et réunit 11,428 voix contre 15,350 au député sortant, M. Granier de Cassagnac, et 1,858 à M. Jules Favre. M. Lacave-Laplagne ne fut appelé que le 8 février 1871, par les électeurs du Gers, à les représenter à l'Assemblée nationale : élu, le 5e sur 6, par 58,131 voix (74,830 votants, 98,233 inscrits), il prit place au centre droit, fut un des signataires de la proposition qui demandait l'abrogation des lois d'exil frappant les deux branches de la maison de Bourbon, et vota avec les orléanistes : pour la paix, pour les prières publiques, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée, contre le retour à Paris, contre le maintien des traités de commerce. Protectionniste, il fit partie de la commission d'enquête sur la situation du commerce. Le 24 mai 1873, il se prononça contre Thiers, puis il appuya la politique du cabinet de Broglie, adhéra au septennat, vota pour la loi sur les maires, contre les propositions Périer et Maleville, et s'abstint sur l'ensemble de la Constitution. M. Lacave-Laplagne, qui n'avait pris que rarement la parole à l'Assemblée nationale, se représenta, le 30 janvier 1876, aux élections sénatoriales dans le Gers, et fut élu, comme candidat « constitutionnel », sénateur de ce département, par 272 voix sur 537 votants. Dans sa circulaire il avait fait la déclaration suivante : « Soumis à la Constitution, j'attendrai, sans impatience, mais sans abandonner mes convictions et mes espérances monarchiques, l'heure légale de la révision. » Inscrit au groupe « constitutionnel » du Sénat, il vota, d'ailleurs, sans exception avec la droite conservatrice, devint un des secrétaires de la Chambre haute, approuva l'acte du 16 mai, se prononça, le 22 juin 1877, pour la dissolution de la Chambre des députés, et fut réélu sénateur du Gers, le 5 janvier 1879, par 303 voix (537 votants). Il combattit le ministère Dufaure, donna, le 8 mai suivant, sa démission de secrétaire du Sénat, et vota contre l'article 7, contre les lois Ferry sur l'enseignement, contre les divers cabinets qui se succédèrent, contre la réforme de la magistrature, contre le rétablissement du divorce, contre les crédits du Tonkin, contre l'expulsion des princes, etc. Réélu encore, le 5 janvier 1888, par 429 voix (788 votants), il s'est prononcé en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. Conseiller général du Gers pour le canton de Riscle.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis LACAVE-LAPLAGNE

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr