État civil :
Né le 30 octobre 1865
Décédé le 15 mai 1954
Profession :
Médecin
Département :
Mayenne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 5 janvier 1924 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

JOUIS (CONSTANT, CAMILLE, RENÉ), né le 30 octobre 1865 à Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne).

Sénateur de la Mayenne de 1920 à 1924.

Constant Jouis fait ses études primaires à Saint-Denis-de-Gastines et les achève au collège de Château-Gontier puis au lycée de Laval. C'est à Paris qu'il fait ses études de médecine et obtient le doctorat en 1889 avec le titre d'externe.

Il s'installe deux ans plus tard, en 1891, à Andouillé où va se dérouler toute son existence. Conseiller municipal en 1896 - il le restera pendant près de 60 ans -, adjoint en 1904, il prend la gestion de la mairie le 25 juillet 1905 et ne l'abandonnera que 40 ans plus tard. Pendant la Grande Guerre, il crée à Andouillé un hôpital de caractère militaire avec une annexe à Saint-Jean-de-Mayenne dont il assure seul la charge médicale.

En 1919, le Conseil général de la Mayenne lui ouvre ses portes et il y représente le canton de Chailland pendant trente ans.

Il est élu le 11 janvier 1920 sénateur de la Mayenne, au troisième tour de scrutin, après d'Elva et Denis, battant de peu son concurrent Leblanc (312 voix contre 304 ; ils étaient à égalité au second tour avec 309 voix). L'élection est validée le 13 janvier 1920, le rapporteur exprimant « le regret qu'un électeur se soit vu priver des droits que lui conférait la loi ».

Il intervient en juin 1920 en faveur des négociants en vins et spiritueux et de l'aide aux tramways départementaux. Le 7 juillet 1922, il défend les contribuables passibles de la taxe sur le chiffre d'affaires. Le 9 mars 1923, il fait préciser qu'au service militaire les recrues sont bien orientées conformément à leurs aptitudes morphologiques. Membre de la commission de l'enseignement, il affirme le 24 juin 1923 que la question de l'éducation physique sera prochainement réglée dans les conditions les plus satisfaisantes ; le 26 juin, il dépose un amendement, non retenu, au détriment des agrégés ; il y revient le 30 juin.

Aux élections du 6 janvier 1924, il ne se représente pas, reprend son cabinet médical et continue de gérer les intérêts de sa commune : il fonde en 1926 le syndicat intercommunal d'électrification de Chailland dont il assume la présidence.

Au printemps de 1940, il parvient à épargner au bourg d'Andouillé les horreurs d'une bataille sanglante.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Constant JOUIS

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