- État civil :
- Né le 7 octobre 1852
Décédé le 7 novembre 1927 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Dordogne
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 6 octobre 1901
Elu le 4 janvier 1903
Elu le 7 janvier 1912
Elu le 9 janvier 1921
Fin de mandat le 7 novembre 1927 ( Décédé )
1889-1940
GUILLIER (PIERRE-ERNEST), né le 7 octobre 1852 à Périgueux (Dordogne), mort le 7 novembre 1927 à Saint-Emilion (Gironde).
Sénateur de la Dordogne de 1901 à 1927.
Après de brillantes études de droit, Pierre-Ernest Guillier commence sa carrière à l'âge de 20 ans en s'inscrivant au barreau de Périgueux, dont il devait devenir plus tard bâtonnier.
Il s'intéresse à l'administration locale et est élu en 1881 conseiller municipal de sa ville natale, dont il devient maire en 1896. Il assumera cette fonction pendant huit ans, jusqu'en 1904.
C'est en qualité de maire de Périgueux qu'il présente en 1901 sa candidature aux élections sénatoriales, en remplacement de Roger, sénateur démissionnaire de la Dordogne, républicain. Il est élu au troisième tour avec 559 voix sur 1.129 suffrages exprimés. Sa popularité s'affirme avec sa compétence parlementaire et son mandat sera renouvelé à trois reprises à chaque élection générale : en 1903 et en 1912 il est réélu au second tour de scrutin, obtenant respectivement 635 et 617 voix. En 1921, 703 votants l'élisent dès le premier tour. Il reste donc sénateur pendant 26 ans, de 1901 jusqu'à sa mort. II est inscrit au groupe de l'union républicaine.
Droit et ferme, consciencieux, ponctuel, il prend une part active aux travaux du Sénat. Dès les premières années de son mandat, il prend la défense des libertés communales au cours de la discussion de deux textes essentiels : la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, et la loi supprimant l'enseignement congrégationniste. Il fait partie de plusieurs grandes commissions, en particulier celle des finances, de l'armée, de la législation civile et criminelle. Certaines questions l'intéressent particulièrement : le droit de la famille et le statut civil de la femme, le droit du commerce, l'organisation judiciaire en général.
Il est le principal auteur de la loi du 21 février 1906 qui permet à la femme veuve ou divorcée de se remarier sans perdre l'usufruit légal des biens de ses enfants mineurs et de l'article 21 de la loi sur les retraites ouvrières, relatif aux obligations incombant aux patrons. D'autre part, après la guerre, il est rapporteur à la commission des finances des projets de loi relatifs à l'Algérie et aux pays de protectorat. Rares sont les débats budgétaires dans lesquels il n'intervient pas.
En 1919 il devient membre de la commission d'instruction de la Cour de justice et le restera durant plusieurs années. Le Sénat l'a choisi comme secrétaire en 1912, comme questeur en 1925.
Fin 1926 il tombe gravement malade. Le Sénat renouvelle néanmoins son mandat de questeur pour la seconde fois l'année suivante, son état de santé s'étant amélioré. Mais il meurt subitement le 7 novembre 1927 à Saint-Emilion, à l'âge de 75 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Pierre GUILLIER
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