- État civil :
- Né le 18 mars 1832
Décédé le 15 juin 1898 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Puy-de-Dôme
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 23 août 1885
Fin de mandat le 3 janvier 1891 ( Non réélu )
avant 1889
GIROT-POUZOL (FRANÇOIS-JEAN-AMÉDÉE), député de 1865 à 1869, représentant en 1871 et en 1873, député de 1876 à 1885, membre du Sénat, né au Broc (Puy-de-Dôme) le 18 avril 1832, fils du précédent, étudia le droit et se fit recevoir avocat. Il était membre du conseil général du Puy-de-Dôme pour le canton de Saint-Germain-Lembron, lorsque le décès de M. de Morny ayant détermine une vacance au Corps législatif dans la 2° circonscription du Puy-de-Dôme, il se présenta comme candidat indépendant, et fut élu député, le 25 juin 1865, par 14,159 voix (26,429 votants, 32,461 inscrits), contre 12,251 voix à M. Meinadier. Son élection avait été un échec personnel pour M. Rouher, grand électeur du Puy-de-Dôme, et l'administration impériale avait vivement combattu M. Girot-Pouzol, qui alla grossir à la Chambre le petit groupe de l'opposition démocratique et vota avec la minorité. Aux élections générales du 24 mai 1869, il échoua, dans le même collège, avec 12,721 voix, contre 16,169 à M. Burin-Desroziers, candidat officiel, élu. Devenu, après la révolution du 4 septembre, préfet du Puy-de-Dôme, M. Girot-Pouzol fut dans ce département candidat républicain à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871; nominé représentant, le 3e sur 11, par 74,994 voix (96,000 votants, 170,401 inscrits), il se rendit à Bordeaux, vota contre les préliminaires de paix, et craignant de se trouver en désaccord sur ce point avec plusieurs de ses commettants, donna sa démission de député : « Je ne saurais, dit-il le 4 mars, me résoudre à voter le traité qui a été soumis hier à l'Assemblée ; mais comme je sais qu'en agissant ainsi je ne donnerais pas satisfaction aux désirs de la grande majorité de ceux qui m'ont élu, je considère comme un devoir de renoncer au mandat qui m'a été confié. » M. Girot-Pouzol fut remplacé à l'Assemblée par M. Salneuve. Plus tard, cédant aux instances de ses amis politiques, il se décida à accepter un nouveau mandat et rentra à l'Assemblée le 12 novembre 1873, en remplacement de M. Moulin, décédé, avec 78,713 voix (81,384 votants, 168,337 inscrits). Il s'était engagé, dans sa profession de foi, à défendre la République contre les tentatives de restauration monarchique, à réclamer la dissolution de l'Assemblée, et à maintenir l'intégrité du suffrage universel. Il siégea à la gauche républicaine, vota contre le septennat, contre la loi des maires, contre le ministère de Broglie, pour la Constitution du 25 février 1875, contre la loi sur l'enseignement supérieur, pour le scrutin de liste. Le 20 février 1876, il posa sa candidature dans l'arrondissement d'Issoire, et fut réélu à la Chambre nouvelle par 10,936 voix (21,211 votants, 28,063 inscrits), contre 10,252 à M. Burin-Desroziers, bonapartiste. Il reprit sa place à gauche, opina constamment avec la majorité républicaine, notamment pour la réforme de la loi sur l'enseignement supérieur, pour l'ordre du jour contre les menées cléricales, s'associa à la protestation des gauches contre le manifeste du maréchal de Mac-Mahon et fut des 363. Après la dissolution, il fut réélu député d'Issoire, le 14 octobre 1877, par 12,885 voix (23, 798 votants, 28,437 inscrits), contre 10,890 voix à M. Burin-Desroziers, candidat officiel, et suivit la même ligne de conduite que précédemment. Après avoir voté pour l'enquête sur les agissements du cabinet du 16 mai pendant la période électorale, pour l'ordre du jour contre le ministère Rochebouët, etc., il appuya le cabinet Dufaure, soutint la politique opportuniste, se prononça pour l'article 7, pour l'invalidation de l'élection de Blanqui, etc. M. Girot-Pouzol fut encore réélu député le 21 août 1881, avec 16,535 voix (17,684 votants, 28,753 inscrits) ; il soutint alors de ses votes les ministères Ferry et Gambetta, et se montra partisan des expéditions coloniales. Le 23 août 1885, le siège de M. de Chabaud-Latour, sénateur inamovible, ayant été attribué par le sort au département du Puy-de-Dôme, M. Girot-Pouzol se présenta, et fut élu sénateur, sans concurrent, par 894 voix (961 votants). Il prit place dans la majorité de gauche, à la Chambre haute, et vota : pour les ministères opportunistes, pour la nouvelle loi militaire, contre l'expulsion des princes, et, en dernier lieu : pour le scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
GIROT-POUZOL (FRANÇOIS, JEAN, AMÉDÉE), né le 18 mars 1832 au Broc (Puy-de-Dôme), mort le 15 juin 1898 à Chalus (Puy-de-Dôme).
Député du Puy-de-Dôme au Corps législatif de 1865 à 1869.
Représentant du Puy-de-Dôme à l'Assemblée Nationale en 1871 et de 1873 à 1876.
Député du Puy-de-Dôme de 1876 à 1885.
Sénateur du Puy-de-Dôme de 1885 à 1891.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 189.)
Après 1889, François Girot-Pouzol n'intervint plus à la tribune du Sénat. Lors du renouvellement du 4 janvier 1891, il obtint 526 voix sur 1.155 votants, mais dut laisser son siège à M. Gomot, républicain, qui en obtint 648.
Il se consacra alors au Conseil général du Puy-de-Dôme où il représentait le canton de Saint-Germain-Lembron depuis 1860.
Aux élections législatives du 20 août 1893, il s'opposa, sans succès, dans la circonscription d'Issoire, à Bony-Cisternes, qui fut réélu avec 12.681 voix sur 23.942 votants contre 10.989 ; il récidiva le 8 mai 1898, mais fut encore battu avec 11.178 voix sur 25.748 votants contre 14.456 à Bony-Cisternes réélu.
Il mourut un mois plus tard, le 15 juin 1898, au château de Sansac dans la commune de Chalus. Il avait 63 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de François GIROT-POUZOL
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